Services publics et Approvisionnement Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens institutionnels

 

Avis important

Le Guide du rédacteur a été archivé et ne sera plus mis à jour jusqu'à son retrait définitif.

Pour obtenir notre contenu le plus à jour, veuillez consulter les Clés de la rédaction, un outil combinant le contenu du Guide du rédacteur et des Clefs du français pratique. N'oubliez pas de modifier vos favoris!

Rechercher dans Canada.ca

12.2 Dans les notes en bas de page

12.2.1 Numérotation des notes en bas de page

L’information bibliographique sur un document est très souvent donnée dans une note qui indique, par exemple, la source d’une citation ou un ouvrage complémentaire que le lecteur aurait intérêt à consulter. Ces notes se mettent idéalement en bas de page, procédé courant, mais il est parfois commode de les rassembler en fin de chapitre ou en fin de document.

Lorsque les notes sont placées en bas de page ou en fin de chapitre, la numérotation peut recommencer à 1 à chaque page ou à chaque chapitre. Si elles sont placées en fin de document, elles sont généralement numérotées de façon consécutive du début à la fin.

Pour renvoyer le lecteur à la note, on emploie un appel de note, qui est le plus souvent un chiffre, que l’on place un peu au-dessus de la ligne ou entre parenthèses [voir 7.2.10c) Référence des citations]. Le même chiffre est repris devant la note.

12.2.2 Éléments de la référence

Les références données dans une note se présentent de la même manière que les références dans une bibliographie (voir 12.1.2 Éléments de la référence), à quelques exceptions près concernant la mention de l’auteur :

  • le prénom précède le nom de famille;
  • les noms de famille sont écrits en caractères ordinaires (et non en lettres capitales);
  • le nom de l’auteur est séparé du titre par une virgule (et non par un point).

Les noms et prénoms ne sont pas inversés comme dans une bibliographie (puisque, dans une note en bas de page, l’ordre alphabétique n’entre plus en ligne de compte). Lorsqu’il y a deux auteurs, le « et » introduisant le nom du deuxième n’est pas précédé d’une virgule [comparer avec 12.1.3b) Auteur] :

  • 1. Laurent Mailhot et Benoît Melançon,

On mentionne les pages consultées, s’il y a lieu. Le schéma est donc en principe le suivant (comparer avec 12.1.11 Liste d’exemples) :

  • 1. Nom de l’auteur, Titre, auteurs secondaires, numéro de l’édition, adresse bibliographique, pages citées, « Collection ».

Dans la pratique, la référence donnée dans une note en bas de page contient rarement tous les renseignements que l’on trouverait dans la notice d’une liste bibliographique. Si le document est mentionné à la fois dans une note en bas de page et dans une bibliographie en fin de document, la référence en note doit être concise : on indique le nom de l’auteur, le titre, la page.

12.2.3 Abréviation des références

Lorsqu’un document est cité pour la première fois dans une note, on donne une référence assez complète. Mais lorsque le même document est cité plus d’une fois, on a recours par souci de simplification à divers procédés :

a) Auteur et titre

On ne répète que le nom de l’auteur (avec ou sans le prénom) et le titre :

  • 2. Pierre Morency, L’œil américain, p. 114.

b) Auteur et titre abrégé

On ne retient qu’un mot clé du titre ou que les premiers mots :

  • 1. Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, 1989, p. 422. Ci-après Histoire.

    2. Linteau, Histoire, p. 741.

c) Abréviations latines

Les deux abréviations latines les plus couramment utilisées sont ibid. et op. cit. :

Ibid. (pour ibidem), qui veut dire « au même endroit », est utilisé lorsqu’on cite le même document dans deux notes consécutives. On fait suivre l’abréviation du numéro de la page citée, sauf s’il s’agit de la même page :

  • 4. Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, 1989, p. 422.

    5. Ibid., p. 741.

    6. Ibid.

Op. cit. (pour opere citato) signifie « dans l’ouvrage cité ». Cette abréviation est concurrencée par son équivalent français « ouvr. cité ». L’une ou l’autre abréviation renvoie à une référence antérieure à la référence précédente. Elle est précédée du nom de l’auteur et suivie du numéro de la page :

  • 4. Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, 1989, p. 741.

    5. Louis-Edmond Hamelin, Le Canada, Paris, Presses universitaires de France, 1963, p. 73.

    6. Paul-André Linteau et coll., op. cit., p. 422.
    ou
    6. Paul-André Linteau et coll., ouvr. cité, p. 422.

On emploie de moins en moins les abréviations loc. cit. et id. :

Loc. cit. (pour loco citato), « à l’endroit cité », renvoie à la même page d’un document qui a déjà été cité dans une référence antérieure à la référence précédente. L’abréviation est précédée du nom de l’auteur. Au lieu de loc. cit., on peut simplement donner le nom de l’auteur, un titre abrégé et le numéro de la page :

  • 1. Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, p. 160.

    2. André Clas et Paul Horguelin, Le français, langue des affaires, 3e éd., Montréal, McGraw-Hill, 1991, p. 168.

    3. Saussure, loc. cit.
    ou
    3. Saussure, Cours, p. 160.

Id. (pour idem), qui signifie « le même auteur », peut être utilisé lorsqu’on cite deux ouvrages du même auteur dans deux notes consécutives. Suivent le titre de l’ouvrage et l’adresse bibliographique, s’il y a lieu. Si on ne veut pas employer id., on peut répéter le nom de l’auteur :

  • 1. Jacques Gandouin, Guide du protocole et des usages, Paris, Stock, 1984, p. 84.

    2. Id., Correspondance et rédaction administratives, Paris, Armand Colin, 1988, p. 45.
    ou
    2. Jacques Gandouin, Correspondance et rédaction administratives, Paris, Armand Colin, 1988, p. 45.

Toutes ces abréviations s’écrivent dans le même caractère que les mots qu’elles remplacent : c’est pourquoi « Id. » est en caractères ordinaires, et non en italique.

12.2.4 Liste d’exemples

Voici quelques exemples de références données dans des notes :

  • 1. Claude Jasmin, Le gamin, Montréal, L’Hexagone, 1990.

    2. Gilles Archambault, Un après-midi de septembre : récit, Montréal, Boréal, c1993, 1994, « Boréal compact »,  60.

    3. Canada, Conseil du Trésor, Le guide des gestionnaires, 3e éd., Ottawa, le Conseil, 1993, p. 8.

    4. Canada, Ministère des Communications, Rapport annuel 1969-1970, Ottawa, le Ministère, 1970.

    5. Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, nouv. éd. rév., Montréal, Boréal, 1989, p. 741.

    6. Louis-Edmond Hamelin, Le Canada, Paris, Presses universitaires de France, 1963, p. 73, coll. « Magellan ».

    7. Gérald Leblanc, « Lutte à finir en Ontario : les syndicats montent aux barricades », La Presse, 2 mars 1996, p. E1.

    8. X. Normand, « Pétrole : le raffinage », Encyclopædia Universalis, 1972, vol. 11, p. 882-886.   

    9. Robert Catherine, Le style administratif, nouv. éd. rev. et augm., Paris, Albin Michel, 1988, 181 p. 

    10. Pierre Morency, L’œil américain, préface de Jean-Jacques Brochier, illustrations de Pierre Lussier, Montréal, Boréal, 1989, p. 151.

    11. Jacques Poulin, Le vieux chagrin, Arles, Actes Sud; Montréal, Leméac, 1989, p. 35.

    12. Aurel Ramat, Le Ramat de la typographie, Montréal, chez l’auteur, 1994.

    13. Robert Bourassa, L’énergie du Nord : la force du Québec, Montréal, Québec/Amérique, s.d., 223 p. 

    14. Robert Laumonnier, Cultures légumières, 3e éd. ent. rev. et corr., Paris, J.-B. Ballière, 1978-1979, vol. 2, p. 168.

    15. Serge Pichette, Concepts et techniques de négociations lors des transferts de technologie : brevets d’inventions et « know-how », Montréal, École des hautes études commerciales, 1981, 106 p., « Les cahiers du CETAI »,  81-04.

    16. Brigitte Richter, Précis de bibliothéconomie : pratique de la fonction documentaire, avec la collaboration de Marcelle Ménil et de Maurice Richter, 4e éd. rév. et mise à jour, Munich, K.G. Saur, 1987, ix-289 p.

    17. Michel Roberge, La classification universelle des documents administratifs, préface d’André Pitre, 1re éd., La Pocatière (Québec), Documentor, 1985, 247 p., coll. « Accès à l’information administrative »,  8.

    18. Laurent Mailhot et Benoît Melançon, Le Conseil des arts du Canada, 1957-1982, Montréal, Leméac, 1982.v
    19. André Clas et Paul A. Horguelin, Le français, langue des affaires, Montréal, McGraw-Hill, 1991.

    20. N.N. Greenwood et A. Earnshaw, Chemistry of the Elements, 1re éd. réimprimée et corrigée, Oxford, Pergamon Press, 1986.

    21. Essays on Meteorology and Climatology: In Honour of Richmond W. Longley, publié sous la direction de K.D. Hage et E.R. Reinelt, Edmonton, University of Alberta, Department of Geography, 1978, xxxi-429 p., « University of Alberta Studies in Geography  », Monograph 3.

    22. Yves Bourron, 72 fiches de pédagogie audio-visuelle, Paris, Les Éditions d’Organisation, 1978, coll. « EO/formation permanente ».

    23. Société de Banque suisse, Petit dictionnaire financier et bancaire, s.l., Société de Banque suisse, 1987.

    24. Canada, Rapport du Comité d’étude de la politique culturelle fédérale, Ottawa, Ministre des Approvisionnements et Services, 1982. Rapport Applebaum-Hébert.