Public Services and Procurement Canada
Symbol of the Government of Canada

Institutional Links

 

Important notice

Clefs du français pratique has been archived and won't be updated before it is permanently deleted.

For the most up-to-date content, please consult Clés de la rédaction, which combines content from the Guide du rédacteur and Clefs du français pratique. And don't forget to update your bookmarks!

Search Canada.ca

notice bibliographique

L’Organisation internationale de normalisation (ISO) a établi, dans une norme publiée en 1987, l’ordre dans lequel doivent apparaître les éléments d’une notice bibliographique. La norme laisse aux usagers le choix des caractères typographiques et des signes de ponctuation à employer.

La Bibliothèque nationale du Canada a déjà proposé un modèle de notice fondé sur la norme de l’ISO. Elle utilise cependant un système de ponctuation complexe, qui est d’abord conçu pour faciliter l’échange international de données, la conversion des notices sous une forme lisible par la machine et l’établissement des références complètes qu’exigent les bibliothécaires et les documentalistes.

Le Bureau de la traduction recommande de suivre un modèle plus proche de l’usage courant, présenté dans le présent article. Ce modèle suit l’ordre fixé par l’ISO et correspond de près à celui de la Bibliothèque nationale, à laquelle plusieurs exemples ont d’ailleurs été empruntés. L’italique a toutefois été retenu pour les titres, et dans les listes bibliographiques, les noms d’auteurs sont écrits en capitales. Enfin, le schéma recourt principalement à la virgule pour séparer les éléments de la notice.

Éléments de la notice

Suivant la méthode classique normalisée par l’ISO, une notice complète se compose, dans l’ordre, des éléments suivants :

  • auteur principal
  • titre et sous-titre
  • auteurs secondaires
  • numéro de l’édition
  • adresse bibliographique [lieu, maison d’édition, date de publication]
  • nombre de pages ou de volumes
  • collection
  • notes (renseignements supplémentaires)

Méthode auteur-date

Il existe une variante de la méthode classique normalisée, couramment utilisée dans les travaux de recherche et les thèses de doctorat, appelée méthode auteur-date. Elle ne diffère de la méthode classique que par l’emplacement de la date, qui suit le nom de l’auteur principal. Cette présentation peut être privilégiée quand le texte contient un nombre élevé de renvois, souvent à plusieurs travaux d’un même auteur. Ainsi, il est commode de pouvoir, dans le texte, renvoyer à la source en mettant simplement entre parenthèses le nom de l’auteur et la date de publication de l’ouvrage.

Les éléments se présentent alors dans cet ordre :

  • auteur principal
  • date de publication
  • titre et sous-titre
  • auteurs secondaires
  • numéro de l’édition
  • adresse bibliographique sans la date [lieu, maison d’édition]
  • nombre de pages ou de volumes
  • collection
  • notes (renseignements supplémentaires)

Ponctuation

Dans les listes bibliographiques, la mention de l’auteur se termine toujours par un point. Les autres éléments sont séparés par une virgule, et le nom de la collection est suivi d’un point. S’il y a des notes, elles sont ajoutées après ce point, et se terminent aussi par un point.

Notice bibliographique complète

Selon la méthode classique normalisée, une notice bibliographique complète présente le schéma suivant :

  • NOM DE L’AUTEUR, Prénom. Titre : sous-titre, auteurs secondaires, numéro de l’édition, adresse bibliographique [lieu, maison d’édition, année de publication], nombre de pages ou de volumes, « collection ». Notes.

Selon la méthode auteur-date, la notice suit le schéma suivant :

  • NOM DE L’AUTEUR, Prénom (année de publication). Titre : sous-titre, auteurs secondaires, numéro de l’édition, lieu, maison d’édition, nombre de pages ou de volumes, « collection ». Notes.

Notice bibliographique abrégée

Dans la pratique, les notices bibliographiques se présentent la plupart du temps sous une forme abrégée. Par exemple, on mentionne rarement le nombre de pages. Souvent, on ne donne que le nom de l’auteur, le titre, le numéro de l’édition et l’année de publication. Les autres éléments peuvent d’ailleurs être considérés comme facultatifs. Le schéma suivant est donc très fréquent :

Selon la méthode classique normalisée :

  • NOM DE L’AUTEUR, Prénom. Titre, numéro de l’édition, année de publication.

Selon la méthode auteur-date :

  • NOM DE L’AUTEUR, Prénom (année de publication). Titre, numéro de l’édition.

Que les notices soient complètes ou abrégées, il est important de les présenter de façon uniforme à l’intérieur d’une même bibliographie. De plus, il faut veiller à ce que chacune fournisse les éléments essentiels à l’identification précise du document, de manière à ne pas causer de confusion chez le lecteur.

Les sections qui suivent traitent en détail des différents éléments de la notice présentée suivant la méthode classique normalisée.

Auteur

Un seul auteur

Le nom de famille est transcrit au long, en majuscules ou en petites capitales, et suivi d’une virgule. Vient ensuite le prénom (parfois abrégé), en caractères ordinaires :

  • JASMIN, Claude.

Deux ou trois auteurs

S’il y a deux ou trois auteurs, seul le nom du premier auteur est inversé et son prénom est toujours suivi d’une virgule. Le dernier nom est relié au précédent par et. Les noms sont retranscrits dans l’ordre où ils apparaissent sur le document :

  • MAILHOT, Laurent, et Benoît MELANÇON.
  • BÉLANGER, Jules, Marc DESJARDINS et Yves FRENETTE.

En général, on n’inscrit pas plus de trois auteurs.

Quatre auteurs et plus

Lorsqu’il y en a quatre ou plus, on ne mentionne que le nom de l’auteur principal, suivi d’une virgule et de l’expression et coll. (abrév. de « et collaborateurs »), et autres ou et al. (du latin et alii, « et autres »), bien que certains considèrent et al. comme un anglicisme :

  • LINTEAU, Paul-André, et coll.

Cette règle n’est pas toujours suivie. Dans l’usage, il arrive assez souvent que l’on mentionne les noms des quatre ou cinq auteurs d’un document.

Recueil de textes de plusieurs auteurs

Lorsqu’un recueil est formé des contributions de divers auteurs réunies par un « éditeur scientifique », la notice bibliographique est souvent établie au titre de l’ouvrage. L’« éditeur scientifique » est considéré comme un « auteur secondaire » du document, et son nom apparaît après le titre :

  • Le système politique québécois, recueil de textes préparé par Édouard Cloutier et Daniel Latouche,
  • Nouvelles de Montréal, sous la direction de Micheline La France,

On rencontre aussi dans l’usage les abréviations « dir. » (pour directeur) et éd. (pour éditeur). Lorsqu’elles sont employées, le directeur ou l’éditeur tient lieu d’auteur, et la notice est en général établie à son nom :

  • BROWN, Craig, dir., Histoire générale du Canada,

Collectivité

On entend par collectivité les organismes, les associations, les institutions, les sociétés commerciales et les administrations publiques. On ne met pas l’article initial devant le nom de la collectivité. Dans une liste bibliographique, il s’écrit comme un nom de famille, c’est-à-dire en capitales :

  • ASSOCIATION CANADIENNE DE VOLLEYBALL.

Si la collectivité relève d’une autre collectivité, on inscrit d’abord le nom de la principale. Les deux noms sont séparés par un point. Il n’est pas nécessaire d’inscrire le nom de la collectivité principale lorsqu’aucune ambiguïté n’est possible :

  • CANADA. MINISTÈRE DES SERVICES PUBLICS ET DE L’APPROVISIONNEMENT.
  • QUÉBEC. COMMISSION DE TOPONYMIE.
  • BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES CANADA.

Normalement, il vaut mieux limiter à trois les noms des collectivités responsables du contenu d’un document :

  • CANADA. SERVICES PUBLICS ET APPROVISIONNEMENT. BUREAU DE LA TRADUCTION.

Sigles et acronymes

Si la collectivité est aussi connue sous un sigle, on retient quand même l’appellation au long :

  • CONFÉDÉRATION DES SYNDICATS NATIONAUX. (et non : CSN)

Si une collectivité est mieux connue sous un acronyme, c’est-à-dire un sigle qui se prononce comme un mot, on retient l’acronyme :

  • UNESCO. (plutôt que : Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture)

Ministère, corps législatif et tribunal

Dans le cas d’un ministère, on inscrit d’abord le nom géographique de l’instance politique (pays, province, État), puis le nom légal du ministère :

  • CANADA. MINISTÈRE DE LA CITOYENNETÉ ET DE L’IMMIGRATION.
    (plutôt que : CITOYENNETÉ ET IMMIGRATION CANADA)

Si le document est produit par un corps législatif, il faut d’abord inscrire le nom géographique de l’instance politique :

  • CANADA. PARLEMENT. CHAMBRE DES COMMUNES.
  • QUÉBEC. ASSEMBLÉE NATIONALE.

Dans le cas d’un tribunal, la vedette est établie au nom de l’instance politique qui exerce le pouvoir :

  • CANADA. COUR SUPRÊME.
  • ONTARIO. COUR SUPRÊME.

Collectif

Si l’ouvrage est produit par un groupe de personnes qui forment un collectif, la notice est établie au nom du collectif :

  • COLLECTIF CLIO. L’histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles,

Auteur inconnu

Lorsque le nom de l’auteur est inconnu, la notice bibliographique est simplement établie au titre du document.

Auteur cité par un autre auteur

L’expression cité par ou cité dans s’utilise dans une notice bibliographique lorsqu’un auteur est cité par un autre auteur. Cette mention se place après la référence de l’ouvrage cité :

  • CORREL WERNER, Psychologie de l’apprentissage, Montréal, Éditions Paulines, 1976, p. 78-80, cité par Jean-Paul Simard dans Se concentrer pour être heureux, …

Titre et sous-titre

Le titre du document se compose toujours en italique :

  • JASMIN, Claude. Le gamin,
  • RICARD, François. La génération lyrique,
  • MAILHOT, Laurent, et Benoît MELANÇON. Le Conseil des arts du Canada, 1957-1982,
  • BÉLANGER, Jules, Marc DESJARDINS et Yves FRENETTE. Histoire de la Gaspésie,
  • CANADA. MINISTÈRE DES SERVICES PUBLICS ET DE L’APPROVISIONNEMENT. Rapport sur les plans et les priorités 2016-2017,
  • Québec. Commission de toponymie. Répertoire toponymique du Québec 1987,

À défaut d’italique, on souligne le titre :

  • RICARD, François. La génération lyrique,

Sous-titre

Si le document comporte un sous-titre et qu’on choisit de l’indiquer dans la notice, on le met aussi en italique, en le séparant du titre par les deux points :

  • GREVISSE, Maurice, et André GOOSSE. Le bon usage : grammaire française,
  • LINTEAU, Paul-André, et coll. Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930,

Type de document

Si la consultation du document requiert l’emploi d’un appareil, il y a lieu d’indiquer immédiatement après le titre de quel type de document il s’agit : enregistrement vidéo, film, diapositive, etc. Cette mention se place entre parenthèses. Il va de soi qu’une telle mention n’est pas nécessaire lorsque tous les documents répertoriés dans la bibliographie sont du même type :

  • Comment lancer une entreprise (enregistrement vidéo),
  • Complexe Grande Baleine (film),

Titre étranger

Les titres en langue étrangère sont présentés de la même façon qu’en français, sauf pour l’emploi des majuscules et la ponctuation interne, qui doivent être conformes à l’original :

  • SKELTON, Margaret. A Critical History of Modern Dance,
  • BOTHWELL, Robert, Ian DRUMMOND et John ENGLISH. Canada since 1945: Power, Politics and Provincialism,
  • VON KEITZ, S., et W. VON KEITZ. Bibliotheks- und Informationswissenschaft,
  • CABRÉ, Maria Teresa. La terminologia: la teoria, els mètodes, les aplications,
  • MARTELLOTTI, G., et coll. La litteratura italiana : Storia e testi,

Titre bilingue

Lorsque le titre d’un document est donné en deux ou plusieurs langues sur la même page de titre, chaque titre parallèle est annoncé par un symbole d’égalité, précédé et suivi d’une espace :

  • PÉRON, Michel, et John BERRIDGE. Le langage de l’économie = The Language of Economics,

Traduction du titre

Lorsque le rédacteur juge important à la fois de donner le titre original et de le traduire, ou d’en traduire un élément, l’élément traduit est placé entre parenthèses, en caractères ordinaires, après le titre original :

  • Anglo-russki slovar po nadezhnosti i kontroliu kachestva (dictionnaire anglais-russe de la fiabilité et du contrôle de la qualité),

Auteurs secondaires

On entend par auteur secondaire la personne ou la collectivité qui a joué un rôle secondaire dans la réalisation d’un document. La nature de sa contribution est mentionnée : par exemple, on indique s’il a été « éditeur scientifique » (celui qui a établi le texte), illustrateur, intervieweur, préfacier, rédacteur, réalisateur, traducteur, etc. Cette mention vient après le titre :

  • WHARTON, Edith. Le fils et autres nouvelles, traduit de l’anglais par Anne Rolland,
  • GOSCINNY, René. Astérix aux jeux olympiques, avec des dessins de Uderzo,
  • BÉLANGER, Jules, Marc DESJARDINS et Yves FRENETTE. Histoire de la Gaspésie, avec la collaboration de Pierre Dansereau,
  • ROBERGE, Michel. La classification universelle des documents administratifs, préface d’André Pitre,
  • TAYLOR, Charles. Les pourquoi d’un philosophe, entrevue réalisée par Georges-Hébert Germain,
  • MORENCY, Pierre. L’œil américain, préface de Jean-Jacques Brochier, illustrations de Pierre Lussier,
  • BOUCHER, Denise. Les fées ont soif : théâtre, introduction de Lise Gauvin, préface de Claire Lejeune,
  • AUSTRUY, Jacques. Le scandale du développement, avec des commentaires par G. Leduc et L.-J. Lebret, et une bibliographie analytique et critique par Guy Claire,
  • Histoire du catholicisme québécois, sous la direction de Nive Voisine,

On considère également comme auteur secondaire l’individu qui, au sein d’une collectivité, réalise pour celle-ci un document qui a un caractère administratif (p. ex. un guide), expose les vues de la collectivité en question (p. ex. un mémoire) ou rend compte de ses activités (p. ex. un rapport) :

  • COMMISSION DES BIENS CULTURELS DU QUÉBEC. Le patrimoine maritime au Québec : état de la situation et recommandations, rapport réalisé par François Picard,
  • ONTARIO. MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Guide à l’intention des correcteurs-réviseurs, lecteurs d’épreuves, rédacteurs et traducteurs, préparé par Gilles Huot,

Dans les autres cas, le document est inscrit sous le nom de l’individu qui l’a réalisé, tandis que le nom de la collectivité apparaît dans l’adresse bibliographique.

Numéro de l’édition

Le numéro de l’édition est transcrit tel qu’il figure dans le document. Il est toujours écrit en chiffres arabes. On se sert des abréviations usuelles pour transcrire ces renseignements :

  • nouv. éd.
  • 2e éd.
  • 3e éd. ent. rev. et corr.
  • 5e éd. rev. par l’auteur

En général, on ne mentionne pas le numéro dans le cas d’une première édition. On peut le faire cependant si le document répertorié a fait l’objet d’éditions ultérieures.

Adresse bibliographique

L’adresse bibliographique comporte trois éléments :

  • le lieu de publication
  • la maison d’édition
  • l’année de publication

Ces trois éléments sont séparés par des virgules. Il faut suivre le même modèle, quelle que soit la langue du document :

  • Montréal, Fides, 2014
  • Oxford, Pergamon Press, 1986
  • Munich, K.G. Saur, 1987

Lieu de publication

On ajoute entre parenthèses le nom du pays, de la province, de l’État américain, etc., lorsque cette précision est jugée indispensable pour indiquer avec exactitude de quel lieu il s’agit, surtout si l’endroit est peu connu ou s’il y a risque de confusion avec un autre endroit :

  • Alleur (Belgique)
  • Cambridge (Mass.)
  • London (Ont.)

Lieux multiples

Lorsque le document fait mention de plusieurs lieux de publication pour un même éditeur, seul le premier est indiqué dans la notice :

  • Montréal, McGraw-Hill (et non : Montréal, Toronto, New York…)

Lieu inconnu

Si le lieu de publication est inconnu, on inscrit l’abréviation s.l. (sans lieu) :

  • SOCIÉTÉ DE BANQUE SUISSE. Petit dictionnaire financier et bancaire, s.l.,

Maison d’édition

On supprime du nom de la maison d’édition les termes accessoires tels que Cie, Ltée, Inc. et, dans le cas d’un organisme, l’article initial :

  • Montréal, Linguatech
  • Alleur (Belgique), Marabout
  • Ottawa, Association du Barreau canadien (et non : L’Association du Barreau canadien)
  • Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie

Auteur-éditeur

Il arrive que l’auteur d’un document en soit lui-même l’éditeur. On peut alors soit inscrire la mention chez l’auteur ou reprendre le nom de l’auteur dans l’adresse bibliographique sous une forme abrégée :

  • RAMAT, Aurel. Le Ramat de la typographie, Montréal, chez l’auteur,
  • RAMAT, Aurel. Le Ramat de la typographie, Montréal, A. Ramat,

Collectivité-éditeur

Dans le cas d’une collectivité-éditeur qui est aussi l’auteur du document, on peut employer une forme abrégée avec article, comme le Ministère, l’Organisation, l’Association, le Conseil, ou le sigle s’il s’agit d’un organisme :

  • QUÉBEC. MINISTÈRE DES AFFAIRES CULTURELLES. Les bibliothèques publiques du Québec, Québec, le Ministère,
  • ORGANISATION INTERNATIONALE DE NORMALISATION. Documentation –Références bibliographiques – Contenu, forme et structure, Genève, ISO,

Coéditions

Pour les coéditions, le nom de chaque maison d’édition est précédé du lieu de publication. Les groupes composés du lieu de publication et de la maison d’édition sont séparés par un point-virgule :

  • POULIN, Jacques. Le vieux chagrin, Arles, Actes Sud; Montréal, Leméac,

Éditeur inconnu

Si le nom de l’éditeur est inconnu, on inscrit l’abréviation s.n. (sans nom) :

  • MARBOT, René. Organisation, méthodes et techniques, Paris, s.n.,

Date de publication

La date de publication est l’année où est parue l’édition du document qui fait l’objet de la notice. Elle correspond habituellement à la date du copyright, qui, dans les livres, figure en général au verso de la page de titre. Parfois une date de publication paraît séparément sur la page de titre ou au verso. Il ne faut pas confondre la date de publication avec la simple date de réimpression. Elle s’écrit en chiffres arabes :

  • Montréal, Linguatech, 2013
  • Alleur (Belgique), Marabout, 1994
  • Ottawa, le Ministère, 1999
  • Ottawa, Association du Barreau canadien, 2007

Coéditions

Pour les coéditions, on n’inscrit l’année de publication qu’une seule fois :

  • Arles, Actes Sud; Montréal, Leméac, 2011

Date inconnue

Quand la date de publication est inconnue, on peut indiquer soit la date d’impression, soit la date probable à laquelle le document a été publié, suivie d’un point d’interrogation entre parenthèses (?) :

  • 1995 (?)

Si la date est tout à fait inconnue, on utilise l’abréviation s.d. (sans date) :

  • BOURASSA, Robert. L’énergie du Nord : la force du Québec, Montréal, Québec/Amérique, s.d.

Publication sur plusieurs années

Quand la publication d’un ouvrage en plusieurs volumes s’étale sur plus d’une année, on signale la date de parution du premier volume et la date de parution du dernier, en reliant les deux dates par un trait d’union :

  • 2009-2004

Publication en cours

Si la publication n’est pas encore terminée, on inscrit la date de parution du premier volume, suivie d’un trait d’union et de quelques espaces blancs :

  • 1994-   ,

Nouvelle édition/réimpression

Lorsqu’un livre fait l’objet d’une nouvelle édition (et non d’une simple réimpression), on indique la date de publication de la dernière édition. On peut, par souci de précision, mentionner aussi l’adresse bibliographique de l’édition originale :

  • FERRON, Jacques. Contes, Montréal, Hurtubise HMH, 1968; Montréal, Bibliothèque québécoise, 1993.

On n’indique pas habituellement la date de réimpression. Mais si un livre est repris dans une collection de poche, il peut être utile d’indiquer la date de publication de l’édition originale, qui est habituellement la date du copyright, en la faisant précéder d’un petit c collé contre le chiffre :

  • ARCHAMBAULT, Gilles. Un après-midi de septembre : récit, Montréal, Boréal, c1993, 1994, « Boréal compact ».

Lieu et date inconnus

Si on ne connaît ni le lieu ni la date de publication, on emploie l’abréviation s.l.n.d. (sans lieu ni date). Dans les travaux savants, lorsque les renseignements voulus n’apparaissent pas dans le document mais sont connus par le biais d’une autre source, on les indique entre crochets :

  • LEFEBVRE, Henri. La vie quotidienne dans le monde moderne, Gallimard, s.l.n.d. [Paris, 1968].

Nombre de pages ou de volumes

On indique le nombre de pages d’un ouvrage par l’abréviation p., précédée du numéro de la dernière page. Le nombre de volumes est suivi de l’abréviation vol. :

  • 128 p.
  • vol.

On peut aussi indiquer en chiffres romains le nombre de pages liminaires du document, le cas échéant :

  • xii-128 p.

Pour les documents non imprimés, l’information équivalente concerne le nombre d’unités matérielles : nombre de cassettes, de CD-ROM, de diapositives, etc. Comme cette information est parfois complexe, il est préférable de la placer dans les notes à la fin de la notice, de manière à bien la séparer des autres éléments.

Collection

Si le document fait partie d’une collection, il peut être utile d’en indiquer le nom, entre guillemets, et de préciser, s’il y a lieu, le numéro que porte le document dans la collection :

  • « Les usuels du Robert »
  • « Boréal compact »,  60

Notes

Il est souvent pratique de donner à la fin d’une notice des renseignements additionnels sur le document :

  • titre de l’original d’une traduction
  • contenu d’un recueil
  • renseignements sur l’édition
  • accessibilité d’un document
  • titre de l’autre version d’un document bilingue
  • configuration minimale pour utiliser un DVD
  • adresse sur Internet

Il peut y avoir plusieurs notes successives, séparées chacune par un point :

  • À paraître.
  • Édition limitée à 100 exemplaires.
  • Conçu pour Windows, processeur Intel® Core 2 (2 GHz), Windows 10, mémoire système : 8 Go, espace disque : 2 Go.
  • d’éd. : Entreprises Radio-Canada, SMS 5047.
  • Résumé d’une thèse de doctorat présentée aux HEC.
  • Texte en anglais et en français disposé tête-bêche. Titre anglais : Optimum: the Journal of Public Sector Management.

C’est dans les notes qu’on indique le nombre d’unités matérielles pour les documents non imprimés. On peut juger utile de spécifier le type de support :

  • 1 film sur DVD.
  • 2 enregistrements sonores sur disque compact.
  • 15 diapositives.
  • 2 microfiches, 240 images.
  • 1 vidéocassette, 25 minutes.
  • 1 bobine de film 16 mm noir et blanc, 25 minutes.

Les notes doivent être brèves. Il ne faut pas surcharger la notice : seuls sont inscrits les renseignements jugés vraiment essentiels.

Le type de support peut être intégré dans la notice, après le titre. Par exemple :

Renseignements complémentaires

On trouvera dans l’article NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES (EXEMPLES) une liste d’exemples de notices bibliographiques.

Voir aussi RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE DANS UNE NOTE EN BAS DE PAGE et RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE DANS LE CORPS DU TEXTE.