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comparaison

La comparaison est une figure de style qui met en évidence la ressemblance entre deux idées. Elle permet de créer une image, donc de rendre une réalité plus concrète. Elle est formée de quatre éléments : le comparé, le comparant, le mot outil et le point de comparaison (qui est parfois implicite).

  • Jacob (comparé) est fier (point de comparaison) comme (mot outil) un paon (comparant).
  • À cause de son allergie, le visage de Jean (comparé) est comme (mot outil) un champ de fraises (comparant).

Dans le dernier exemple, le point de comparaison est implicite, mais on devine que le visage de Jean est parsemé de boutons rouges.

Mots outils

Pour établir une comparaison, on emploie les conjonctions comme, ainsi que, semblable à, tel, de même que, etc. Il ne faut pas hésiter à recourir à différents mots outils pour éviter la répétition dans un même texte.

  • Telle une mouche, elle se déplaçait dans la pièce dès que quelqu’un bougeait.
  • Notre chien était semblable à un ours : il dormait tout l’hiver et refusait de sortir de la maison.

Clichés

De nombreuses comparaisons sont entrées dans l’usage avec le temps. Elles sont répertoriées dans les ouvrages de référence. Quand une comparaison est trop souvent utilisée, elle devient un cliché. Les clichés ont l’avantage d’être faciles à comprendre pour tous. Par contre, ils ne créent pas d’effet de surprise parce qu’ils sont prévisibles. Il ne faut donc pas en abuser.

  • Frisé comme un mouton
  • Rapide comme l’éclair
  • Têtu comme une mule

Lorsqu’on utilise une comparaison imprévisible, on attire l’attention du lecteur et crée une image forte.

  • Son imagination est comme un jardin où s’épanouirait une fleur nouvelle à chaque seconde.
  • Sa voix coulait de la scène claire et fraîche comme un ruisseau au printemps.