Services publics et Approvisionnement Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens institutionnels

 

Avis important

La présente version du Juridictionnaire a été archivée et ne sera plus mise à jour jusqu'à son retrait définitif.

Veuillez consulter la version remaniée du Juridictionnaire pour obtenir notre contenu le plus à jour, et n'oubliez pas de modifier vos favoris!

Rechercher dans Canada.ca
Pour commencer votre recherche, cliquez sur la première lettre du mot voulu dans l'alphabet ci-dessous.

Juridictionnaire

accaparement / accaparer

S’écrit avec deux c et un seul p.

Accaparer une chose veut dire soit s’en emparer pour se la réserver à soi seul en vue d’un profit, la monopoliser (« L’entreprise a réussi à accaparer tout le marché. »), soit la prendre, la retenir en entier (« Cet avocat accapare toutes les causes intéressantes. »). Employé à la forme pronominale, accaparer est un régionalisme. Il vaudra donc mieux éviter de dire [s’accaparer qqch.] ou [s’accaparer de qqch.] : on accapare un bien, on s’empare d’un bien, on se l’approprie indûment.

En matière de pratiques restrictives du commerce, l’accaparement est une forme primaire de monopole ou de cartel tendant à diriger l’écoulement d’un produit et à provoquer sa pénurie à des fins spéculatives. « L’accaparement a pour effet d’altérer les prix offerts pour le produit accaparé, au bénéfice des accapareurs. » Accaparement de denrées à des fins spéculatives.