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Juridictionnaire

blanchi, ie / blanchir 1 / blanchissement

  1. Au figuré, le verbe blanchir à la forme transitive directe s’emploie au sens de disculper 1 et 2 quelqu’un, de prouver son innocence, de le déclarer non coupable, de le réhabiliter, de le justifier. Blanchir quelqu’un des accusations pesant contre lui. Blanchir un accusé. Blanchir quelqu’un d’une faute dont il est accusé à tort, d’un scandale, d’un soupçon, d’une calomnie. Essayer de blanchir qqn. « Cette déclaration du témoin blanchit le défendeur. » D’ailleurs, par métaphore, on dit bien laver quelqu’un d’une imputation, se laver d’un soupçon. L’antonyme est noircir.

    Le verbe blanchir s’emploie aussi péjorativement au sens de faire, au profit d’un coupable, une parodie de justice : « Le procès terminé, ils ont recourru à tous les moyens possibles pour essayer de le blanchir aux yeux du public. ».

    À la forme pronominale, le verbe, en plus du sens de prouver soi-même son innocence (« Elle s’est blanchie sans l’aide de l’avocat. »), signifie se débarrasser d’une mauvaise réputation. Prétendre se blanchir aux yeux de la communauté internationale.

    Le participe s’emploie le plus souvent avec les verbes être et sortir. Sortir blanc est vieilli; on dit sortir blanchi d’un procès, d’un scandale, d’une affaire. « Il a été blanchi d’une accusation criminelle à la suite d’une motion de non-lieu. »

  2. Le substantif dérivé de blanchir qui, au figuré, a le sens de disculpation n’est ni [blanchiment] ni [blanchissage], mais blanchissement.

    Il peut être curieux de noter que, en termes d’argot, on appelle blanchisseur en France l’avocat chargé d’innocenter l’accusé ou de le rendre blanc comme neige.