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Juridictionnaire

célébrant, ante / célébration / célébrer

  1. Recourir au mot juste, rechercher la concision en évitant le plus possible les périphrases est l’un des buts auxquels il convient de tendre en rédaction juridique. Il faut s’habituer à remplacer par le mot adéquat les termes qui définissent la réalité à décrire ou à nommer. Par exemple, plutôt que d’écrire : « La personne qui (…) », identifiez-la par son titre ou par le mot qui désigne sa charge, sa fonction.

    Pour l’acte de mariage, un officier public (protonotaire, maire, ministre du culte) célèbre le mariage. Cette personne officiant à la célébration du mariage, c’est le célébrant, la célébrante. Le célébrant préside une cérémonie, un mariage, une union civile. « La déclaration de mariage énonce les nom et domicile du célébrant. » « Le droit nouveau impose un délai de trente jours au célébrant pour faire la déclaration au directeur de l’état civil. » Célébrant laïc, célébrante religieuse. Célébrant compétent 1 et 2. « Les nouveaux époux se sont unis publiquement devant le célébrant compétent. »

    Ce titre de célébrant s’emploie tant pour le mariage religieux célébré par un prêtre ou un ministre du culte ou tout dirigeant d’une société religieuse que pour le mariage civil célébré, selon les régimes de droit, par les greffiers, greffiers adjoints des cours supérieures nommément désignés à cette fin, les protonotaires, les commissaires aux mariages et même les notaires, fonctionnaires municipaux désignés par le ministre de la Justice. Le mot s’emploie parfois même lorsque le verbe qui le suit directement est célébrer. Il y a lieu de séparer le substantif et le verbe par quelque procédé stylistique — inversion ou incise — ou par le pronom démonstratif, ou encore par le titre de sa charge. Au lieu d’écrire : « Lorsque le célébrant célèbre plus d’un mariage, il ne lit qu’une fois la formule réglementaire », on peut reformuler ainsi le dernier énoncé : « Le célébrant ne lit qu’une fois la formule réglementaire lors de la célébration de plus d’un mariage. »

    En plus de son emploi comme substantif, le mot célébrant est aussi participe présent : « Le greffier, célébrant le mariage, a souhaité ses meilleurs vœux aux nouveaux époux. » ou adjectif : « L’officier célébrant, les époux et les témoins ont tous signé l’acte de mariage. »

  2. Dans son sens religieux, le mot célébrant désigne l’officiant d’un acte liturgique, le prêtre ou le ministre du culte. En ce sens, la célébration est l’action d’accomplir un office divin, un rite religieux, les cérémonies du culte. D’où, en droit, le sens d’accomplir avec solennité le mariage, c’est-à-dire dans les formes prescrites, de façon authentique, et non avec un cérémonial. « Le contrat de mariage est passé devant notaire avant la célébration du mariage. »
  3. Le verbe célébrer se conjuge comme céder : é devient è devant une syllabe muette (je célèbre, nous célébrons), sauf au futur (je célébrerai) et au conditionnel présent (nous célébrerions).

    L’objet du verbe désigne, au sens liturgique, une cérémonie rituelle : une messe, un service, une fête, des fiançailles, des funérailles et le mariage.

  4. Le mariage est célébré devant qqn, publiquement ou en privé, avec solennité, dans toutes les formes légales ou selon les formes légales, sans la publicité légale (cas du mariage clandestin), en (la) présence des témoins, en un lieu, avec ou sans intention matrimoniale réelle (cas du mariage simulé, appelé aussi mariage blanc).