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5.3.6 Mots se désignant eux-mêmes

On a le choix entre les guillemets (voir 7.3.6 Mots se désignant eux-mêmes) et l’italique pour signaler un mot qui se désigne lui-même :

  • Abricot et caramel viennent de l’espagnol.
  • On exclut la personne qui parle.
  • Considérant que s’emploiera surtout lorsque l’on aura affaire à une alternative ou à une énumération (R. Catherine).
  • L’emploi du français leur permet le glissement du vous et du tu. D’habitude, le vous prédomine (M. Yourcenar).

On peut aussi mettre en italique les appellations de natures diverses introduites par des verbes comme appeler ou nommer :

  • La répartition des cultures entre les parcelles d’une exploitation est désignée sous le terme d’assolement.
  • Si la quantité d’ozone est supérieure à la quantité moyenne normale, on parlera de gain d’ozone.
  • Ceux qui se croyaient aux Indes les nommèrent Indiens ou Peaux-Rouges, parce que certaines tribus avaient l’habitude de se colorer la peau. De nos jours, on les appelle les Amérindiens (Encyclopædia Universalis).

Il faut reconnaître que bien des auteurs n’emploient ni guillemets ni italique après ces verbes :

  • L’union d’un os avec un os s’appelle une articulation (Petite encyclopédie médicale, Bordas).

Certains font de même lorsqu’ils citent un mot en apposition :

  • le mot accommoder
  • le terme d’agitateur

Mais cette façon de procéder n’est pas vraiment à recommander, car elle peut parfois être source d’ambiguïté. Comparer :

  • le mot juste
  • le mot juste