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12 Les notices bibliographiques

L’Organisation internationale de normalisation (ISO) a établi, dans une norme publiée en 1987, l’ordre dans lequel doivent apparaître les éléments d’une notice bibliographique. La norme laisse aux usagers le choix des caractères typographiques et des signes de ponctuation à employer.

La Bibliothèque nationale du Canada a déjà proposé un modèle de notice fondé sur la norme de l’ISO. Elle utilise cependant un système de ponctuation complexe, qui est d’abord conçu pour faciliter l’échange international de données, la conversion des notices sous une forme lisible par la machine et l’établissement des références complètes qu’exigent les bibliothécaires et les documentalistes.

Il a été jugé préférable de s’en tenir dans le présent guide à un modèle plus proche de l’usage courant. Ce modèle suit l’ordre fixé par l’ISO et correspond de près à celui de la Bibliothèque nationale, à laquelle plusieurs exemples ont d’ailleurs été empruntés. L’italique a toutefois été retenu pour les titres, et dans les listes bibliographiques les noms d’auteurs sont écrits en capitales. Enfin, le schéma recourt principalement à la virgule pour séparer les éléments de la notice.

12.1 Dans les bibliographies

12.1.1 Place de la bibliographie

La bibliographie est habituellement placée en fin d’ouvrage. Elle précède toujours l’index. On la met parfois en début d’ouvrage, notamment dans les travaux savants. Elle peut aussi être répartie dans tout l’ouvrage, à la fin de chaque chapitre. Dans certains cas, elle constitue même un document distinct.

Lorsqu’un ouvrage traite d’un vaste sujet et que chacun des chapitres est consacré à une question différente, il peut être pratique d’établir une bibliographie générale pour signaler les ouvrages traitant globalement du sujet, et des bibliographies spécialisées pour donner la liste des ouvrages se rapportant aux différentes questions. La bibliographie générale se met en fin de volume (toujours avant l’index), tandis que les bibliographies spécialisées peuvent être insérées à la fin de chaque chapitre ou placées en fin d’ouvrage à la suite de la bibliographie générale.

La bibliographie peut être :

  • exhaustive, si elle répertorie la totalité des documents consultés en cours de rédaction, ainsi que d’autres documents qui, de l’avis de l’auteur, peuvent intéresser le lecteur;
  • sommaire, si elle ne signale que les documents cités dans le texte;
  • critique ou analytique, si chaque notice est accompagnée d’un commentaire sur l’importance et d’autres caractéristiques du document.

On peut imaginer bien sûr d’autres modes de présentation possibles, telle la création de catégories selon le type de documents : par exemple, une section pour les ouvrages généraux, une autre pour les articles de périodiques, etc.

12.1.2 Éléments de la référence

En principe, une notice complète se compose, dans l’ordre, des éléments suivants :

  • l’auteur
  • le titre
  • les auteurs secondaires
  • le numéro de l’édition
  • l’adresse bibliographique
  • le nombre de pages ou de volumes
  • la collection
  • les notes (renseignements supplémentaires)

Dans les listes bibliographiques, la mention de l’auteur se termine toujours par un point. Les autres éléments sont séparés par une virgule, et le nom de la collection est suivi d’un point. S’il y a des notes, elles sont ajoutées après ce point, et se terminent aussi par un point. On a donc le schéma suivant :

  • Nom de l’auteur. Titre, auteurs secondaires, numéro de l’édition, adresse bibliographique, nombre de pages, collection. Notes.

Dans la pratique, les notices bibliographiques se présentent la plupart du temps sous une forme abrégée. Par exemple, on mentionne rarement le nombre de pages. Souvent, on ne donne que le nom de l’auteur, le titre, le numéro de l’édition et l’année de publication. Les autres éléments peuvent d’ailleurs être considérés comme facultatifs. Le schéma suivant est donc très fréquent :

  • Nom de l’auteur. Titre, numéro de l’édition, année de publication.

Que les notices soient complètes ou abrégées, il est important de les présenter de façon uniforme à l’intérieur d’une même bibliographie. De plus, il faut veiller à ce que chacune fournisse les éléments essentiels à l’identification précise du document, de manière à ne pas causer de confusion chez le lecteur.

12.1.3 Auteur

a) Un seul auteur

Le nom de famille est transcrit au long, en majuscules ou en petites capitales, et suivi d’une virgule. Vient ensuite le prénom (parfois abrégé), en caractères ordinaires :

  • JASMIN, Claude.
         ou
    Jasmin, Claude.

b) Plusieurs auteurs

S’il y a deux ou trois auteurs, le nom du premier auteur est inversé et son prénom est toujours suivi d’une virgule. Le dernier nom est relié au précédent par et. Les noms sont retranscrits dans l’ordre où ils apparaissent sur le document :

  • Mailhot, Laurent, et Benoît Melançon.
  • Bélanger, Jules, Marc Desjardins et Yves Frenette.

En général, on n’inscrit pas plus de trois auteurs. Lorsqu’il y en a quatre ou plus, on ne mentionne que le nom de l’auteur principal, suivi d’une virgule et de l’expression « et coll. » (abrév. de et collaborateurs), « et autres » ou « et al. » (du latin et alii, « et autres »), bien que certains considèrent et al. comme un anglicisme :

  • Linteau, Paul-André, et coll.

Cette règle n’est pas toujours suivie : dans l’usage, il arrive assez souvent que l’on mentionne les noms des quatre ou cinq auteurs d’un document.

Remarque

Lorsqu’un recueil est formé des contributions de divers auteurs réunies par un « éditeur scientifique », la notice bibliographique est souvent établie au titre de l’ouvrage. L’éditeur scientifique est considéré comme un « auteur secondaire » du document (voir 12.1.5 Auteur secondaire), et son nom apparaît après le titre :

  • Le système politique québécois, recueil de textes préparé par Édouard Cloutier et Daniel Latouche,
  • Nouvelles de Montréal, sous la direction de Micheline La France,

On rencontre aussi dans l’usage les abréviations « dir. » (pour « directeur ») et « éd. » (pour « éditeur »). Lorsqu’elles sont employées, le directeur ou l’éditeur tient lieu d’auteur, et la notice est en général établie à son nom :

  • Brown, Craig, dir., Histoire générale du Canada,

c) Collectivité

On entend par collectivité les organismes, les associations, les institutions, les sociétés commerciales et les administrations publiques. On ne met pas l’article initial devant le nom de la collectivité. Dans une liste bibliographique, il s’écrit comme un nom de famille, c’est-à-dire en capitales :

  • Association canadienne de volleyball.

Si la collectivité relève d’une autre collectivité, on inscrit d’abord le nom de la principale. Les deux noms sont séparés par un point. Il n’est pas nécessaire d’inscrire le nom de la collectivité principale lorsque aucune ambiguïté n’est possible :

  • Canada. Ministère des Communications.
  • Québec. Commission de toponymie.
  • Bibliothèque nationale du Canada.

Normalement, il vaut mieux limiter à trois les noms des collectivités responsables du contenu d’un document :

  • Canada. Travaux publics et Services gouvernementaux. Bureau de la traduction.

Quelques cas font l’objet de règles particulières :

Sigle

Si la collectivité est aussi connue sous un sigle, on retient quand même l’appellation au long :

  • Confédération des syndicats nationaux (et non CSN).

Acronyme

Si une collectivité est mieux connue sous un acronyme, c’est-à-dire un sigle qui se prononce comme un mot, on retient l’acronyme :

  • Unesco (plutôt que Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture).

Ministère

Dans le cas d’un ministère, on inscrit d’abord le nom géographique de l’instance politique (pays, province, État), puis le nom légal du ministère :

  • Canada. Ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration
    (plutôt que Citoyenneté et Immigration Canada).

Corps législatif

Si le document est produit par un corps législatif, il faut d’abord inscrire le nom géographique de l’instance politique :

  • Canada. Parlement. Chambre des communes.
  • Québec. Assemblée nationale.

Tribunal

La vedette est établie au nom de l’instance politique qui exerce le pouvoir :

  • Canada. Cour suprême.
  • Ontario. Cour suprême.

Collectif

Si l’ouvrage est produit par un groupe de personnes qui forment un collectif, la notice est établie au nom du collectif :

  • Collectif Clio. L’histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles,

d) Auteur inconnu

Lorsque le nom de l’auteur est inconnu, la notice bibliographique est simplement établie au titre du document.

12.1.4 Titre

a) Règle générale

Le titre du document se compose toujours en italique :

  • Jasmin, Claude. Le gamin,
  • Ricard, François. La génération lyrique,
  • Mailhot, Laurent, et Benoît Melançon. Le Conseil des arts du Canada, 1957-1982,
  • Bélanger, Jules, Marc Desjardins et Yves Frenette. Histoire de la Gaspésie,
  • Canada. Ministère des Communications. Rapport annuel 1969-1970,
  • Québec. Commission de toponymie. Répertoire toponymique du Québec,

À défaut d’italique, on souligne le titre :

  • Ricard, François. La génération lyrique,

b) Sous-titre

Si le document comporte un sous-titre et qu’on choisit de l’indiquer dans la notice, on le met aussi en italique, en le séparant du titre par les deux points :

  • Grevisse, Maurice. Le bon usage : grammaire française,
  • Linteau, Paul-André, et coll. Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930,

c) Type de document

Si la consultation du document requiert l’emploi d’un appareil, il y a lieu d’indiquer immédiatement après le titre de quel type de document il s’agit : disquette, film, diapositive, etc. (voir 12.4.10 Document électronique, et 12.4.11 Film ou vidéo). Cette mention se place entre parenthèses. Il va de soi qu’une telle mention n’est pas nécessaire lorsque tous les documents répertoriés dans la bibliographie sont du même type :

  • Comment lancer une entreprise (enregistrement vidéo),
  • Complexe Grande Baleine (film),

d) Titre étranger

Les titres en langue étrangère sont présentés de la même façon qu’en français, sauf pour l’emploi des majuscules et la ponctuation interne, qui doivent être conformes à l’original :

  • Skelton, Margaret. A Critical History of Modern Dance,
  • Bothwell, Robert, Ian Drummond et John English. Canada since 1945: Power, Politics and Provincialism,
  • Von Keitz, S., et W. von Keitz. Bibliotheks- und Informationswissenschaft,
  • Cabré, M. Teresa. La terminologia: la teoria, les mètodes, les aplications,
  • Martellotti, G., et coll. La litteratura italiana : Storia e testi,

e) Titre bilingue

Lorsque le titre d’un document est donné en deux ou plusieurs langues sur la même page de titre, chaque titre parallèle est annoncé par un symbole d’égalité, précédé et suivi d’une espace (voir aussi 12.4.1 Document bilingue) :

  • Péron, Michel, et John Berridge. Le langage de l’économie = The Language of Economics,

f) Traduction du titre

Lorsque le rédacteur juge important à la fois de donner le titre original et de le traduire, ou d’en traduire un élément, l’élément traduit est placé entre parenthèses, en caractères ordinaires, après le titre original :

  • Anglo-russki slovar po nadezhnosti i kontroliu kachestva (dictionnaire anglais-russe de la fiabilité et du contrôle de la qualité),

12.1.5 Auteur secondaire

On entend par auteur secondaire la personne ou la collectivité qui a joué un rôle secondaire dans la réalisation d’un document. La nature de sa contribution est mentionnée : par exemple, on indique s’il a été « éditeur scientifique » (celui qui a établi le texte), illustrateur, intervieweur, préfacier, rédacteur, réalisateur, traducteur, etc. Cette mention vient après le titre :

  • Wharton, Edith. Le fils et autres nouvelles, traduit de l’anglais par Anne Rolland,
  • Goscinny, René. Astérix aux jeux olympiques, avec des dessins de Uderzo,
  • Bélanger, Jules, Marc Desjardins et Yves Frenette. Histoire de la Gaspésie, avec la collaboration de Pierre Dansereau,
  • Roberge, Michel. La classification universelle des documents administratifs, préface d’André Pitre,
  • Taylor, Charles. Les pourquoi d’un philosophe, entrevue réalisée par Georges-Hébert Germain,
  • MORENCY, Pierre. L’œil américain, préface de Jean-Jacques Brochier, illustrations de Pierre Lussier,
  • Boucher, Denise. Les fées ont soif : théâtre, introduction de Lise Gauvin, préface de Claire Lejeune,
  • Austruy, Jacques. Le scandale du développement, avec des commentaires par G. Leduc et L.-J. Lebret, et une bibliographie analytique et critique par Guy Claire,
  • Histoire du catholicisme québécois, sous la direction de Nive Voisine,

On considère également comme auteur secondaire l’individu qui, au sein d’une collectivité, réalise pour celle-ci un document qui a un caractère administratif (p. ex. un guide), expose les vues de la collectivité en question (p. ex. un mémoire) ou rend compte de ses activités (p. ex. un rapport) :

  • Commission des biens culturels du Québec. Le patrimoine maritime au Québec : état de la situation et recommandations, rapport réalisé par François Picard,
  • Ontario. Ministère de l’éducation. Guide à l’intention des correcteurs-réviseurs, lecteurs d’épreuves, rédacteurs et traducteurs, préparé par Gilles Huot,

Dans les autres cas, le document est inscrit sous le nom de l’individu qui l’a réalisé, tandis que le nom de la collectivité apparaît dans l’adresse bibliographique.

12.1.6 Numéro de l’édition

Le numéro de l’édition est transcrit tel qu’il figure dans le document. Il est toujours écrit en chiffres arabes. On se sert des abréviations usuelles pour transcrire ces renseignements :

  • nouv. éd.
  • 2e éd.
  • 3e éd. ent. rev. et corr.
  • 5e éd. rev. par l’auteur

En général, on ne mentionne pas le numéro dans le cas d’une première édition. On peut le faire cependant si le document répertorié a fait l’objet d’éditions ultérieures.

12.1.7 Adresse bibliographique

L’adresse bibliographique comporte trois éléments : le lieu de publication, la maison d’édition, la date de publication. Ces trois éléments sont séparés par des virgules. Il faut suivre le même modèle quelle que soit la langue du document :

  • Montréal, Fides, 1994
  • Oxford, Pergamon Press, 1986
  • Munich, K.G. Saur, 1987

a) Lieu de publication

On ajoute entre parenthèses le nom du pays, de la province, de l’État américain, etc., lorsque cette précision est jugée indispensable pour indiquer avec exactitude de quel lieu il s’agit, surtout si l’endroit est peu connu ou s’il y a risque de confusion avec un autre endroit :

  • Alleur (Belgique)
  • Cambridge (Mass.)
  • London (Ont.)

Lorsque le document fait mention de plusieurs lieux de publication pour un même éditeur, seul le premier est indiqué dans la notice :

  • Montréal, McGraw-Hill (et non Montréal, Toronto, New York…)

Si le lieu de publication est inconnu, on inscrit l’abréviation « s.l. » (sans lieu) :

  • Société de Banque suisse. Petit dictionnaire financier et bancaire, s.l.,

b) Maison d’édition

On supprime du nom de la maison d’édition les termes accessoires tels que « Cie », « Ltée », « Inc. » et, dans le cas d’un organisme, l’article initial :

  • Montréal, Linguatech
  • Alleur (Belgique), Marabout
  • Ottawa, Association du Barreau canadien (et non L’Association du Barreau canadien)
  • Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie

Il arrive que l’auteur d’un document en soit lui-même l’éditeur. On peut alors soit inscrire la mention « chez l’auteur » ou reprendre le nom de l’auteur dans l’adresse bibliographique sous une forme abrégée :

  • Ramat, Aurel. Le Ramat de la typographie, Montréal, chez l’auteur,
  • Ramat, Aurel. Le Ramat de la typographie, Montréal, A. Ramat,

Dans le cas d’une collectivité-éditeur qui est aussi l’auteur du document, on peut employer une forme abrégée avec article, comme « le Ministère », « l’Organisation », « l’Association », « le Conseil », ou le sigle s’il s’agit d’un organisme :

  • Québec. Ministère des Affaires culturelles. Les bibliothèques publiques du Québec, Québec, le Ministère,
  • Organisation internationale de normalisation. Documentation — Références bibliographiques — Contenu, forme et structure, Genève, ISO,

Pour les coéditions, le nom de chaque maison d’édition est précédé du lieu de publication. Les groupes composés du lieu de publication et de la maison d’édition sont séparés par un point-virgule :

  • Poulin, Jacques. Le vieux chagrin, Arles, Actes Sud; Montréal, Leméac,

Si le nom de l’éditeur est inconnu, on inscrit l’abréviation « s.n. » (sans nom) :

  • Marbot, René. Organisation, méthodes et techniques, Paris, s.n.,

c) Date de publication

La date de publication est l’année où est parue l’édition du document qui fait l’objet de la notice. Elle correspond habituellement à la date du « copyright », qui, dans les livres, figure en général au verso de la page de titre. Parfois une date de publication apparaît séparément sur la page de titre ou au verso. Il ne faut pas confondre la date de publication avec la simple date de réimpression. Elle s’écrit en chiffres arabes :

  • Montréal, Linguatech, 1988
  • Alleur (Belgique), Marabout, 1994
  • Ottawa, le Ministère, 1970
  • Ottawa, Association du Barreau canadien, 1992

Pour les coéditions, on n’inscrit l’année de publication qu’une seule fois :

  • Arles, Actes Sud; Montréal, Leméac, 1989

Quand la date de publication est inconnue, on peut indiquer soit la date d’impression, soit la date probable à laquelle le document a été publié, suivie d’un point d’interrogation entre parenthèses :

  • l995 (?)

Si la date est tout à fait inconnue, on utilise l’abréviation « s.d. » (sans date) :

  • Bourassa, Robert. L’énergie du Nord : la force du Québec, Montréal, Québec/Amérique, s.d.
Remarques
  1. Si on ne connaît ni le lieu ni la date de publication, on emploie l’abréviation « s.l.n.d. » (sans lieu ni date). Dans les travaux savants, lorsque les renseignements voulus n’apparaissent pas dans le document mais sont connus par le biais d’une autre source, on les indique entre crochets :

    • Lefebvre, Henri. La vie quotidienne dans le monde moderne, Gallimard, s.l.n.d. [Paris, 1968].

  2. Quand la publication d’un ouvrage en plusieurs volumes s’étale sur plus d’une année, on signale la date de parution du premier volume et la date de parution du dernier, en reliant les deux dates par un trait d’union :

    • 1994-1995

    Si la publication n’est pas encore terminée, on inscrit la date de parution du premier volume, suivie d’un trait d’union et de quelques espaces blancs :

    • 1994-     ,

  3. Lorsqu’un livre fait l’objet d’une nouvelle édition (et non d’une simple réimpression), on indique la date de publication de la dernière édition. On peut, par souci de précision, mentionner aussi l’adresse bibliographique de l’édition originale :

    • Ferron, Jacques. Contes, Montréal, Hurtubise HMH, 1968; Montréal, Bibliothèque québécoise, 1993.

    On n’indique pas habituellement la date de réimpression. Mais si un livre est repris dans une collection de poche, il peut être utile d’indiquer la date de publication de l’édition originale, qui est habituellement la date du copyright, en la faisant précéder d’un petit c, collé contre le chiffre :

    • Archambault, Gilles. Un après-midi de septembre : récit, Montréal, Boréal, c1993, 1994, « Boréal compact ».

12.1.8 Nombre de pages ou de volumes

On indique le nombre de pages d’un ouvrage par l’abréviation « p. », précédée du numéro de la dernière page. Le nombre de volumes est suivi de l’abréviation « vol. » :

  • 128 p. 
  • vol.

On peut aussi indiquer en chiffres romains le nombre de pages liminaires du document, le cas échéant :

  • xii-128 p.

Pour les documents non imprimés, l’information équivalente concerne le nombre d’unités matérielles : nombre de bobines, de disquettes, de diapositives, etc. Comme cette information est parfois complexe, il est préférable de la placer dans les notes à la fin de la notice, de manière à bien la séparer des autres éléments. Voir 12.1.10 Notes.

12.1.9 Collection

Si le document fait partie d’une collection, il peut être utile d’en indiquer le nom, entre guillemets, et de préciser, s’il y a lieu, le numéro que porte le document dans la collection :

  • « Les usuels du Robert »
  • « Boréal compact »,  60

12.1.10 Notes

Il est souvent pratique de donner à la fin d’une notice des renseignements additionnels sur le document : titre de l’original d’une traduction, contenu d’un recueil, renseignements sur l’édition, accessibilité d’un document, titre de l’autre version d’un document bilingue, configuration minimale pour consulter un CD-ROM, adresse sur Internet, etc. Il peut y avoir plusieurs notes successives, séparées chacune par un point :

  • À paraître.
  • Édition limitée à 100 exemplaires.
  • Conçu pour Apple Macintosh, 128k, 256k.
  • d’éd. : Entreprises Radio-Canada, SMS 5047.
  • Résumé d’une thèse de doctorat présentée aux HEC.
  • Texte en anglais et en français disposé tête-bêche. Titre anglais : Optimum: the Journal of Public Sector Management.

C’est dans les notes qu’on indique le nombre d’unités matérielles pour les documents non imprimés (voir 12.4.10 Document électronique, et 12.4.11 Film ou vidéo). On peut juger utile de bien spécifier le type d’appareil requis :

  • 3 disques sonores.
  • 5 diapositives.
  • 1 disque, 5 1/4 po.
  • 2 microfiches, 240 images.
  • 1 vidéocassette, 5 min, 1/2 po.
  • 1 bobine de film, 25 min, l6 mm.

Les notes doivent être brèves. Il ne faut pas surcharger la notice : seuls sont inscrits les renseignements jugés vraiment essentiels.

12.1.11 Liste d’exemples

Une notice complète aura en principe la forme suivante :

  • Nom de l’auteur, prénom. Titre, auteurs secondaires, numéro de l’édition, lieu de publication, maison d’édition, date de publication, nombre de pages, « Collection ». Notes.

Voici des exemples de notices, complètes et incomplètes, telles qu’elles apparaîtraient dans une liste bibliographique :

  • Jasmin, Claude. Le gamin, Montréal, L’Hexagone, 1990.
  • Archambault, Gilles. Un après-midi de septembre : récit, Montréal, Boréal, c1993, 1994, « Boréal compact »,  60.
  • Canada. Conseil du Trésor. Le guide des gestionnaires, 3e éd., Ottawa, le Conseil, 1993.
  • Canada. Ministère des Communications. Rapport annuel 1969-1970, Ottawa, le Ministère, 1970.
  • Linteau, Paul-André, et coll. Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, nouv. éd. rév., Montréal, Boréal, 1989, « Boréal compact »,  15.
  • Hamelin, Louis-Edmond. Le Canada, Paris, Presses universitaires de France, 1963, coll. « Magellan ».
  • Catherine, Robert. Le style administratif, nouv. éd. rev. et augm., Paris, Albin Michel, 1988, 181 p.
  • Morency, Pierre. L’œil américain, préface de Jean-Jacques Brochier, illustrations de Pierre Lussier, Montréal, Boréal, 1989.
  • Poulin, Jacques. Le vieux chagrin, Arles, Actes Sud; Montréal, Leméac, 1989.
  • Ramat, Aurel. Le Ramat de la typographie, Montréal, chez l’auteur, 1994.
  • Bourassa, Robert. L’énergie du Nord : la force du Québec, Montréal, Québec/Amérique, s.d., 223 p.
  • Laumonnier, Robert. Cultures légumières, 3e éd. ent. rev. et corr., Paris, J.-B. Ballière, 1978-1979, 3 vol., coll. « Encyclopédie agricole ».
  • Pichette, Serge. Concepts et techniques de négociations lors des transferts de technologie : brevets d’inventions et « know-how », Montréal, École des hautes études commerciales, 1981, 106 p., « Les cahiers du CETAI »,  81-04. Résumé d’une thèse de doctorat présentée aux HEC.
  • Richter, Brigitte. Précis de bibliothéconomie : pratique de la fonction documentaire, avec la collaboration de Marcelle Ménil et de Maurice Richter, 4e éd. rév. et mise à jour, Munich, K.G. Saur, 1987, ix-289 p. Publié antérieurement sous le titre : Bibliothéconomie. Comprend un index.
  • Roberge, Michel. La classification universelle des documents administratifs, préface d’André Pitre, 1re éd., La Pocatière (Québec), Documentor, 1985, 247 p., coll. « Accès à l’information administrative »,  8.
  • Mailhot, Laurent, et Benoît MELANÇON. Le Conseil des arts du Canada, 1957-1982, Montréal, Leméac, 1982, 400 p.
  • Clas, André, et Paul A. HORGUELIN. Le français, langue des affaires, Montréal, McGraw-Hill, 1991.
  • Greenwood, N.N., et A. Earnshaw. Chemistry of the Elements, 1re éd. réimprimée et corrigée, Oxford, Pergamon Press, 1986.
  • Essays on Meteorology and Climatology: In Honour of Richmond W. Longley, publié sous la direction de K.D. Hage et E.R. Reinelt, Edmonton, University of Alberta, Department of Geography, 1978, xxxi- 429 p., « University of Alberta Studies in Geography », Monograph 3.
  • Bourron, Yves. 72 fiches de pédagogie audio-visuelle, Paris, Les Éditions d’Organisation, 1978, coll. « EO/formation permanente », dirigée par Armand Dayan. Avec 14 diapositives.
  • Société de Banque suisse. Petit dictionnaire financier et bancaire, s.l., Société de Banque suisse, 1987.
  • Ontario. Ministère de l’Éducation. Guide à l’intention des correcteurs-réviseurs, lecteurs d’épreuves, rédacteurs et traducteurs, préparé par Gilles Huot, Toronto, le Ministère, 1989.
  • Canada. Rapport du Comité d’étude de la politique culturelle fédérale, Ottawa, Ministre des Approvisionnements et Services, 1982, 392 p. Rapport Applebaum-Hébert.
Remarque

On notera que, dans le cas des documents en langue étrangère, les éléments de la notice sont traduits en français, sauf bien sûr le titre [mais voir 12.1.4f) Titre] et les noms propres.

12.2 Dans les notes en bas de page

12.2.1 Numérotation des notes en bas de page

L’information bibliographique sur un document est très souvent donnée dans une note qui indique, par exemple, la source d’une citation ou un ouvrage complémentaire que le lecteur aurait intérêt à consulter. Ces notes se mettent idéalement en bas de page, procédé courant, mais il est parfois commode de les rassembler en fin de chapitre ou en fin de document.

Lorsque les notes sont placées en bas de page ou en fin de chapitre, la numérotation peut recommencer à 1 à chaque page ou à chaque chapitre. Si elles sont placées en fin de document, elles sont généralement numérotées de façon consécutive du début à la fin.

Pour renvoyer le lecteur à la note, on emploie un appel de note, qui est le plus souvent un chiffre, que l’on place un peu au-dessus de la ligne ou entre parenthèses [voir 7.2.10c) Référence des citations]. Le même chiffre est repris devant la note.

12.2.2 Éléments de la référence

Les références données dans une note se présentent de la même manière que les références dans une bibliographie (voir 12.1.2 Éléments de la référence), à quelques exceptions près concernant la mention de l’auteur :

  • le prénom précède le nom de famille;
  • les noms de famille sont écrits en caractères ordinaires (et non en lettres capitales);
  • le nom de l’auteur est séparé du titre par une virgule (et non par un point).

Les noms et prénoms ne sont pas inversés comme dans une bibliographie (puisque, dans une note en bas de page, l’ordre alphabétique n’entre plus en ligne de compte). Lorsqu’il y a deux auteurs, le « et » introduisant le nom du deuxième n’est pas précédé d’une virgule [comparer avec 12.1.3b) Auteur] :

  • 1. Laurent Mailhot et Benoît Melançon,

On mentionne les pages consultées, s’il y a lieu. Le schéma est donc en principe le suivant (comparer avec 12.1.11 Liste d’exemples) :

  • 1. Nom de l’auteur, Titre, auteurs secondaires, numéro de l’édition, adresse bibliographique, pages citées, « Collection ».

Dans la pratique, la référence donnée dans une note en bas de page contient rarement tous les renseignements que l’on trouverait dans la notice d’une liste bibliographique. Si le document est mentionné à la fois dans une note en bas de page et dans une bibliographie en fin de document, la référence en note doit être concise : on indique le nom de l’auteur, le titre, la page.

12.2.3 Abréviation des références

Lorsqu’un document est cité pour la première fois dans une note, on donne une référence assez complète. Mais lorsque le même document est cité plus d’une fois, on a recours par souci de simplification à divers procédés :

a) Auteur et titre

On ne répète que le nom de l’auteur (avec ou sans le prénom) et le titre :

  • 2. Pierre Morency, L’œil américain, p. 114.

b) Auteur et titre abrégé

On ne retient qu’un mot clé du titre ou que les premiers mots :

  • 1. Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, 1989, p. 422. Ci-après Histoire.

    2. Linteau, Histoire, p. 741.

c) Abréviations latines

Les deux abréviations latines les plus couramment utilisées sont ibid. et op. cit. :

Ibid. (pour ibidem), qui veut dire « au même endroit », est utilisé lorsqu’on cite le même document dans deux notes consécutives. On fait suivre l’abréviation du numéro de la page citée, sauf s’il s’agit de la même page :

  • 4. Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, 1989, p. 422.

    5. Ibid., p. 741.

    6. Ibid.

Op. cit. (pour opere citato) signifie « dans l’ouvrage cité ». Cette abréviation est concurrencée par son équivalent français « ouvr. cité ». L’une ou l’autre abréviation renvoie à une référence antérieure à la référence précédente. Elle est précédée du nom de l’auteur et suivie du numéro de la page :

  • 4. Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, 1989, p. 741.

    5. Louis-Edmond Hamelin, Le Canada, Paris, Presses universitaires de France, 1963, p. 73.

    6. Paul-André Linteau et coll., op. cit., p. 422.
    ou
    6. Paul-André Linteau et coll., ouvr. cité, p. 422.

On emploie de moins en moins les abréviations loc. cit. et id. :

Loc. cit. (pour loco citato), « à l’endroit cité », renvoie à la même page d’un document qui a déjà été cité dans une référence antérieure à la référence précédente. L’abréviation est précédée du nom de l’auteur. Au lieu de loc. cit., on peut simplement donner le nom de l’auteur, un titre abrégé et le numéro de la page :

  • 1. Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, p. 160.

    2. André Clas et Paul Horguelin, Le français, langue des affaires, 3e éd., Montréal, McGraw-Hill, 1991, p. 168.

    3. Saussure, loc. cit.
    ou
    3. Saussure, Cours, p. 160.

Id. (pour idem), qui signifie « le même auteur », peut être utilisé lorsqu’on cite deux ouvrages du même auteur dans deux notes consécutives. Suivent le titre de l’ouvrage et l’adresse bibliographique, s’il y a lieu. Si on ne veut pas employer id., on peut répéter le nom de l’auteur :

  • 1. Jacques Gandouin, Guide du protocole et des usages, Paris, Stock, 1984, p. 84.

    2. Id., Correspondance et rédaction administratives, Paris, Armand Colin, 1988, p. 45.
    ou
    2. Jacques Gandouin, Correspondance et rédaction administratives, Paris, Armand Colin, 1988, p. 45.

Toutes ces abréviations s’écrivent dans le même caractère que les mots qu’elles remplacent : c’est pourquoi « Id. » est en caractères ordinaires, et non en italique.

12.2.4 Liste d’exemples

Voici quelques exemples de références données dans des notes :

  • 1. Claude Jasmin, Le gamin, Montréal, L’Hexagone, 1990.

    2. Gilles Archambault, Un après-midi de septembre : récit, Montréal, Boréal, c1993, 1994, « Boréal compact »,  60.

    3. Canada, Conseil du Trésor, Le guide des gestionnaires, 3e éd., Ottawa, le Conseil, 1993, p. 8.

    4. Canada, Ministère des Communications, Rapport annuel 1969-1970, Ottawa, le Ministère, 1970.

    5. Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, nouv. éd. rév., Montréal, Boréal, 1989, p. 741.

    6. Louis-Edmond Hamelin, Le Canada, Paris, Presses universitaires de France, 1963, p. 73, coll. « Magellan ».

    7. Gérald Leblanc, « Lutte à finir en Ontario : les syndicats montent aux barricades », La Presse, 2 mars 1996, p. E1.

    8. X. Normand, « Pétrole : le raffinage », Encyclopædia Universalis, 1972, vol. 11, p. 882-886.   

    9. Robert Catherine, Le style administratif, nouv. éd. rev. et augm., Paris, Albin Michel, 1988, 181 p. 

    10. Pierre Morency, L’œil américain, préface de Jean-Jacques Brochier, illustrations de Pierre Lussier, Montréal, Boréal, 1989, p. 151.

    11. Jacques Poulin, Le vieux chagrin, Arles, Actes Sud; Montréal, Leméac, 1989, p. 35.

    12. Aurel Ramat, Le Ramat de la typographie, Montréal, chez l’auteur, 1994.

    13. Robert Bourassa, L’énergie du Nord : la force du Québec, Montréal, Québec/Amérique, s.d., 223 p. 

    14. Robert Laumonnier, Cultures légumières, 3e éd. ent. rev. et corr., Paris, J.-B. Ballière, 1978-1979, vol. 2, p. 168.

    15. Serge Pichette, Concepts et techniques de négociations lors des transferts de technologie : brevets d’inventions et « know-how », Montréal, École des hautes études commerciales, 1981, 106 p., « Les cahiers du CETAI »,  81-04.

    16. Brigitte Richter, Précis de bibliothéconomie : pratique de la fonction documentaire, avec la collaboration de Marcelle Ménil et de Maurice Richter, 4e éd. rév. et mise à jour, Munich, K.G. Saur, 1987, ix-289 p.

    17. Michel Roberge, La classification universelle des documents administratifs, préface d’André Pitre, 1re éd., La Pocatière (Québec), Documentor, 1985, 247 p., coll. « Accès à l’information administrative »,  8.

    18. Laurent Mailhot et Benoît Melançon, Le Conseil des arts du Canada, 1957-1982, Montréal, Leméac, 1982.v
    19. André Clas et Paul A. Horguelin, Le français, langue des affaires, Montréal, McGraw-Hill, 1991.

    20. N.N. Greenwood et A. Earnshaw, Chemistry of the Elements, 1re éd. réimprimée et corrigée, Oxford, Pergamon Press, 1986.

    21. Essays on Meteorology and Climatology: In Honour of Richmond W. Longley, publié sous la direction de K.D. Hage et E.R. Reinelt, Edmonton, University of Alberta, Department of Geography, 1978, xxxi-429 p., « University of Alberta Studies in Geography  », Monograph 3.

    22. Yves Bourron, 72 fiches de pédagogie audio-visuelle, Paris, Les Éditions d’Organisation, 1978, coll. « EO/formation permanente ».

    23. Société de Banque suisse, Petit dictionnaire financier et bancaire, s.l., Société de Banque suisse, 1987.

    24. Canada, Rapport du Comité d’étude de la politique culturelle fédérale, Ottawa, Ministre des Approvisionnements et Services, 1982. Rapport Applebaum-Hébert.

12.3 Dans le corps du texte

La référence d’un document est parfois donnée dans le corps même du texte, en général entre parenthèses. Elle peut, comme les références fournies dans des notes, apparaître sous une forme complète la première fois, et sous une forme abrégée ensuite (voir aussi 12.2.3 Abréviation des références) :

  • Hanse (Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne, 3e éd., 1994, p. 245) soutient que…

Un autre procédé, répandu dans les travaux savants, consiste à citer les documents à l’aide de la date. On mentionne simplement le nom de l’auteur dans la phrase et l’année de publication :

  • Hanse (1994, p. 245) soutient que…
  • Dans ce cas, la règle (Hanse, 1994, p. 245) prescrit…

Bien sûr, pour employer ce genre de renvois, il est obligatoire de présenter en fin de document une bibliographie où figurent tous les ouvrages cités. On peut alors juger préférable de placer, dans les entrées de la bibliographie, l’année de publication immédiatement après le nom de l’auteur. Les notices de la bibliographie peuvent se présenter ainsi :

  • Hanse, Joseph. 1994. Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne, 3e éd., Louvain-la-Neuve, Duculot.
  • Morency, Pierre. 1989. L’œil américain, préface de Jean-Jacques Brochier, illustrations de Pierre Lussier, Montréal, Boréal.

Pour citer deux documents d’un même auteur parus la même année, on emploie, à la fois dans les renvois et dans la bibliographie, des lettres minuscules collées sur l’année, pour bien les distinguer :

  • 1989a
  • 1989b
Remarque

Il convient de noter qu’on peut à la fois adopter à l’intérieur du texte ce système de renvois et conserver dans la bibliographie le schéma ordinaire, où l’année de publication apparaît à sa place habituelle, après le nom de la maison d’édition.

12.4 Cas particuliers

Pour la clarté de l’exposé dans les sections qui suivent, les références données comme exemples ont la forme qu’elles auraient dans une liste bibliographique (voir 12.1 Dans les bibliographies). Lorsque les références sont fournies dans des notes en bas de page, les noms d’auteurs sont écrits sans inversion du prénom et du nom, ils sont en caractères ordinaires, et ils sont séparés du titre par une virgule (voir 12.2 Dans les notes en bas de page).

12.4.1 Document bilingue

Lorsque le titre d’un document bilingue apparaît dans les deux langues sur lamême page de titre, on peut par souci de précision faire suivre les deux titres en les séparant par le symbole d’égalité [voir 12.1.4e) Titre]. La façon dont le texte est disposé peut être précisée à la fin de la notice :

  • Service correctionnel du Canada. Guide de la gestion des cas = Case Management Manual, Ottawa, le Service, 1990 (?). Textes français et anglais disposés sur des colonnes parallèles.

Les titres d’un document bilingue apparaissent sur des pages de titre différentes lorsque les deux versions sont publiées séparément ou qu’elles sont imprimées tête-bêche. Si l’on veut par souci de précision fournir une notice complète, on peut signaler le titre parallèle à la fin de la notice :

  • Canada. Conseil du Trésor. Le guide des gestionnaires, 3e éd., Ottawa, le Conseil, 1993. Publié séparément en anglais sous le titre : The Manager’s Deskbook.

Dans le cas où les deux versions sont imprimées tête-bêche, une notice très complète peut même indiquer, côte à côte, le nombre de pages des deux versions :

  • Canada. Conseil du Trésor. Améliorer les services en utilisant l’information et les technologies de façon novatrice, Ottawa, Conseil du Trésor, Direction des communications et de la coordination, 1992, iii-36 p., iii-32 p. Texte en anglais et en français disposé tête-bêche. Titre anglais : Enhancing Services Through the Innovative Use of Information and Technology.

On peut procéder de façon semblable pour les documents plurilingues publiés par les grands organismes internationaux.

12.4.2 Article de journal ou de périodique

Pour les périodiques, le titre de l’article se met entre guillemets, le nom de la publication en italique, et la date de publication entre parenthèses :

  • Savard, Raymonde. « L’école dans la ville », Possibles, vol. 16,  1 (février 1992), p. 65-73.
  • Chatelain, J. « Un pouce et demi en haut des États-Unis », Les Temps modernes, xxxiii,  384 (juillet 1978), p. 2163-2251.
  • Jammal, Amal, et coll. « L’immunologie et son vocabulaire français », L’Actualité terminologique = Terminology Update, vol. 27,  3 (1994), p. 15-21.
  • Fernandez, C., A. COBOS et M.J. FRAGA. « The Effect of Fat Inclusion on Diet Digestibility in Growing Rabbits », Journal of Animal Science, vol. 72,  6 (juin 1994).
  • Paquet, Renaud. « La méthode de négociation raisonnée appliquée aux relations de travail », Optimum : la revue de gestion du secteur public, vol. 26,  2 (automne 1995), p. 21-27. Texte en anglais et en français disposé tête-bêche. Titre anglais : Optimum: the Journal of Public Sector Management.

Pour les journaux, on omet dans la pratique le volume et le numéro. La date n’est pas placée entre parenthèses :

  • Tremblay, Odile. « Sur les traces du Cinématographe », Le Devoir, 23-24 décembre 1995, p. B1.
  • Leblanc, Gérald. « Lutte à finir en Ontario : les syndicats montent aux barricades », La Presse, 2 mars 1996, p. E1.

Les périodiques comportent parfois des auteurs secondaires (voir 12.1.5 Auteur secondaire), mais il est rare qu’on les mentionne. Il s’agirait, par exemple, de la collectivité sous la responsabilité de laquelle paraît une publication qui n’expose pas nécessairement ses vues (voir 12.4.3 Publication en série) :

  • Tremblay, Richard. « La structure d’une loi », Légistique, Québec, Ministère de la Justice, vol. 3,  2 (1983).
Remarque

Si le titre de l’article contient lui-même des mots entre guillemets, on encadre généralement ces mots de guillemets anglais (voir aussi 7.3.2 Livres, journaux, revues et oeuvres d’art) :

  • Marquis, Julien. « “We had a dream…” », Informatio, vol. 18,  3 (1989), p. 5.

12.4.3 Publication en série

Les publications en série comprennent les périodiques, les journaux, les rapports annuels, les annuaires, les mémoires, etc. On indique le nom de la collectivité-auteur [voir 12.1.3c) Auteur] lorsque la publication a un caractère administratif : rapport annuel, annuaire, liste de membres, etc. :

  • Fédération des centres locaux de services communautaires du Québec. Annuaire,
  • Agence canadienne de développement international. Rapport annuel 1994-1995,
  • Ontario. Ministère du Tourisme et des Loisirs. Rapport annuel 1984-1985,

On peut aussi mentionner, comme auteur secondaire (voir 12.1.5 Auteur secondaire), la collectivité responsable du contenu d’une publication. Cette mention permet notamment de distinguer des publications portant le même titre. Elle est surtout utilisée pour les publications des associations, des administrations publiques, des universités :

  • Bulletin, Corporation professionnelle des médecins du Québec,
  • Légistique, Québec, Ministère de la Justice,
  • Meta : journal des traducteurs = Meta: Translators’ Journal, Université de Montréal, Département de linguistique et de traduction,

Dans la pratique, les références à des publications en série portent presque toujours sur un numéro particulier et sont succinctes. Pour les périodiques, par exemple, on ne mentionne souvent que le titre, suivi du numéro et de la date. Celle-ci figure entre parenthèses :

  • Liberté,  205 (février 1993).
  • L’actualité chimique canadienne = Canadian Chemical News, vol. 36,  1 (janv. 1984).
  • Critère,  41 (printemps 1986), Montréal, Critère, 1986. Comprend les actes d’un colloque de la revue tenu à Montréal.
  • Meta : journal des traducteurs = Meta: Translators’ Journal, Université de Montréal, Département de linguistique et de traduction, vol. 11,  1 (mars 1966), Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 1966.

Lorsque la notice renvoie à l’ensemble d’une publication en série, on mentionne la première livraison de la publication. Cette mention est suivie d’un trait d’union et de quelques espaces blancs. Si la publication a cessé de paraître, on mentionne la première et la dernière livraison :

  • Terminogramme,  1 (janvier 1980)-    ,
  • Maintenant,  1 (janv. 1962)- 141 (déc. 1974),

La mention de l’adresse bibliographique est facultative, tout comme les notes bien sûr :

  • Terminogramme,  1 (janvier 1980)-   , Québec, Éditeur officiel du Québec. Trimestriel.

12.4.4 Partie d’un livre

Une notice bibliographique peut porter sur une partie d’un livre plutôt que sur le livre complet : chapitre, section, contribution, essai, nouvelle, poème, etc. Chaque partie peut être d’un auteur différent, comme dans le cas de textes réunis dans un même recueil par un « éditeur scientifique » [voir 12.1.3b) R.1 Auteur]. Sont également considérés comme parties de livres les articles de dictionnaires et d’encyclopédies.

Le titre de la partie se met toujours entre guillemets, celui du livre en italique (voir aussi 7.3.2 Livres, journaux, revues et oeuvres d’art). Dans une notice complète figurent en outre la mention des pages où se trouve la partie répertoriée, et le volume s’il s’agit d’un dictionnaire ou d’une encyclopédie :

  • Ferron, Jacques. « Une fâcheuse compagnie », Contes, Montréal, Bibliothèque québécoise, 1993, p. 60-63.
  • Reggiani, Serge. « À Jean Cocteau », Dernier courrier avant la nuit, Paris, L’Archipel, 1995, p. 33-42.
  • Lipovetsky, Gilles. « La société humoristique », L’ère du vide, Paris, Gallimard, c1983, 1989, coll. « Folio ». Chapitre V de l’ouvrage.
  • Bonenfant, Jean-Charles. « Le cadre institutionnel du système politique québécois », Le système politique québécois, recueil de textes préparé par Édouard Cloutier et Daniel Latouche, Montréal, Hurtubise HMH, 1979, 555 p., coll. « L’homme dans la société ».
  • « Congo », Grand dictionnaire encyclopédique Larousse, Paris, Larousse, 1982, vol. 3.

On peut juger plus clair d’employer la préposition dans, ou le mot latin in, lorsque l’auteur de la partie et celui de l’ouvrage ne sont pas la même personne. Le nom de l’auteur de l’ouvrage s’écrit alors sans inversion :

  • Jacob, Suzanne. « Le réveillon », in François Gallays, Anthologie de la nouvelle au Québec,
  • Carrier, Denis. « La stratégie de la négociation collective », dans Noël Mallette, La gestion des relations de travail au Québec,

Certains généralisent à tous les cas cet emploi de dans ou de in :

  • Lipovetsky, Gilles. « La société humoristique », dans L’ère du vide, Paris, Gallimard, c1983, 1989, coll. « Folio ».
  • Normand, X. « Pétrole : le raffinage », dans Encyclopædia Universalis, Paris, Encyclopædia Universalis, 1972, vol. 11, p. 882-886.

12.4.5 Recueil d’un auteur

Lorsqu’un ouvrage contient deux œuvres d’un même auteur sans comporter de titre général, on sépare les deux titres par la mention « suivi de » :

  • Charron, François. La beauté pourrit sans douleur, suivi de La très précieuse qualité du vide,

S’il y a plus de deux titres, il est plus simple de n’indiquer que le titre principal, et de signaler les autres à la fin de la notice. De même, si les œuvres sont réunies sous un titre collectif, on peut détailler le contenu de l’ouvrage à la fin de la notice :

  • Arrabal. Théâtre, VI, Paris, Christian Bourgois, 1969. Comprend Le jardin des délices, Bestialité érotique et Une tortue nommée Dostoïevsky.

12.4.6 Actes de colloque

Pour les travaux d’un colloque, d’une conférence, d’un congrès, d’un séminaire, d’une assemblée ou de tout autre type de réunion, on écrit d’abord le titre tel qu’il apparaît dans le document. On indique entre parenthèses le numéro de la conférence si celle-ci fait partie d’une série. Sont ensuite mentionnés le lieu et la date de l’événement. À la fin de la notice, après le point (voir 12.1.10 Notes), on ajoute les notes jugées nécessaires :

  • Colloque sur l’aménagement au Québec (3e) : inventaire et affectation des ressources, Sherbrooke, 1982, Montréal, Association canadienne-française pour l’avancement des sciences, 1983.
  • Actes du XIIIe Colloque international de linguistique fonctionnelle, Corfou, 1986, Paris, SILF, 1987.
  • Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’eau, Mar del Plata, Argentine, 14-25 mars 1977, New York, Nations Unies, 1977, v-188 p. Document : E/CONF.70/29.
  • American Translators Association Conference (28th): Across the Language Gap, Albuquerque, New Mexico, 8-11 octobre 1987, Medford, N.J., Learned Information, 1987, xi-567 p. Travaux de la 28e conférence annuelle de l’American Translators Association.

S’il s’agit d’une activité régulière d’un organisme, la notice peut commencer par le nom de l’organisme :

  • Association pour l’avancement des sciences et des techniques de la documentation. L’information dans le processus décisionnel : travaux du 8e congrès tenu à Montréal du 4 au 7 novembre 1981, Montréal, Asted, 1982, 226 p.
  • Société de linguistique romane. Actes du XIIIe congrès international de linguistique et philologie romanes tenu à l’Université Laval (Québec, Canada) du 29 août au 5 septembre 1971, publié par Marcel Boudreault et Frankwalt Möhren, Québec, Presses de l’Université Laval, 1976, 2 vol., LXXXVI-1209 p. et 1248 p.

Lorsque le titre même du document ne fait pas mention du colloque, on peut ajouter l’information nécessaire à la fin de la notice, dans les notes :

  • Francard, Michel, éd. L’insécurité linguistique dans les communautés francophones périphériques, Louvain, Institut de linguistique de Louvain, 1994, 2 tomes, 223 p. et 145 p. Actes du colloque de Louvain-la-Neuve tenu du 10 au 12 novembre 1993.

12.4.7 Document juridique

Pour les documents juridiques, les notices varient selon la nature du document. Si le document, par exemple, est publié sous forme de livre, la notice est rédigée selon le modèle qui s’applique aux livres. Si le texte fait partie d’un recueil, le modèle se rapproche du schéma employé pour les parties de livres.

La notice d’une loi ou d’un règlement est établie au nom de l’autorité qui l’a promulgué ou adopté. Pour un projet de loi, on inscrit le numéro, suivi du titre. Le recueil de lois ou de règlements lui-même est cité comme un livre. Comme dans les autres cas, on fournit à la fin de la notice (voir 12.1.10 Notes) les renseignements jugés importants pour bien identifier le document :

  • Québec. « Loi sur les régimes complémentaires de retraite », Gazette officielle du Québec, partie 2 : Lois et règlements, Québec, Éditeur officiel du Québec, 1989, chap. 38, p. 3963-4047.
  • Canada. « Règlement sur le certificat de capacité de matelot qualifié = Regulations Certification of Able Seamen », Codification des règlements du Canada (1978) = Consolidated Regulations of Canada, 1978, Ottawa, Imprimeur de la Reine, 1978, vol. 15, chap. 1411. Texte en français et en anglais.
  • Projet de loi C-71 : Loi modifiant la Loi sur les explosifs = Bill C-71: an Act to amend the Explosives Act, Ottawa, Groupe Communication Canada, 1995. 35e législature, 1re session (1994-1995), 1re lecture, 24 février 1995.
  • Canada. Lois révisées du Canada (1985) : révision réalisée sous le régime de la Loi sur la révision des lois = Revised Statutes of Canada, 1985: prepared under the authority of the Statute Revision Act, Ottawa, Imprimeur de la Reine, 1985. Comprend 8 vol., 5 suppl., appendices.

12.4.8 Décision judiciaire

La notice bibliographique d’une décision judiciaire est établie au titre de la décision, qui est inscrit entre guillemets. Les noms des parties ne sont pas donnés intégralement. On indique d’abord le nom du demandeur ou de l’appelant, suivi de l’abréviation « c. » pour « contre », puis le nom du défendeur ou de l’intimé. Si le nom du tribunal n’apparaît pas dans le titre du document, on peut le mentionner à la fin de la notice (voir 12.1.10 Notes) :

  • « Levasseur c. La Reine », Recueil des arrêts de la Cour suprême du Canada = Canada Supreme Court Reports, 3e cahier, vol. 3 (1994), p. 518-519.

12.4.9 Thèse ou mémoire

Les thèses et mémoires sont traités comme des livres, mais on peut mentionner à la fin de la notice le fait qu’il s’agit d’une thèse. On peut aussi mentionner le grade ou le titre postulé et l’année où il a été conféré, ainsi que l’établissement où la thèse a été soutenue :

  • Jobin, Pierre-G. Les contrats de distribution de biens techniques, Québec, Presses de l’Université Laval, 1975, xix-303 p., « Bibliothèque juridique », A-1. Thèse soutenue par l’auteur à l’Université de Montpellier en 1972.
  • Dion, Léon. La révolution allemande du XXe siècle : l’idéologie politique du national socialisme, 1955, 639 p. Thèse de doctorat en sciences politiques, Université Laval.

12.4.10 Document électronique

Avec l’évolution rapide de l’informatique et la prolifération de documents de toute sorte, le modèle de notice proposé ci-après est sans doute appelé à changer. Il s’inspire d’un projet de norme de l’ISO qui était en instance d’approbation au moment de la publication du présent ouvrage.

a) Règle générale

Les éléments à mentionner dans une notice complète devraient apparaître dans l’ordre suivant :

Un nom d’auteur figure essentiellement dans les cas d’articles, de messages électroniques, d’études. Très souvent, la notice d’un document complet est simplement établie au titre de l’œuvre.

Le support est mentionné entre parenthèses à la suite du titre [voir aussi 12.1.4c) Titre]. Il peut s’agir d’un document en ligne, d’un CD-ROM (ou « cédérom » selon la graphie proposée par l’Académie française et adoptée par certains journaux), d’une bande magnétique, d’une disquette ou d’un autre moyen de stockage électronique. Il est utile de donner une description précise :

  • (base de données en ligne)
  • (base de données sur bande magnétique)
  • (CD-ROM)
  • (babillard en ligne)
  • (programme informatique sur disque)
  • (courrier électronique)

Le numéro de l’édition peut être accompagné du numéro de la version :

  • 5e éd. rev., version 3.5

Il est important d’indiquer la date de mise à jour, s’il y a lieu :

  • revu le 2 octobre 1995
  • mis à jour en janvier 1994

La date de référence s’applique aux documents en ligne : c’est la date à laquelle on a consulté le document. Sa mention est facultative. Elle se place entre parenthèses :

  • (réf. du 3-1-1996)
  • (consulté le 14 mars 1997)

La série correspond à la collection (voir 12.1.9 Collection); comme celle-ci, elle se met entre guillemets.

C’est dans les notes (voir 12.1.10 Notes) que l’ISO recommande d’indiquer le nombre d’unités d’un document électronique, s’il y a lieu. Il est aussi très pratique d’y décrire la configuration informatique qui est nécessaire pour consulter le document. On peut y mentionner l’existence de matériel d’accompagnement. C’est là aussi qu’on indique que le document peut être consulté surInternet, en en donnant l’adresse. Comme on le voit, les notes dans la référence d’un document électronique risquent d’être surchargées : il est donc important de s’en tenir à l’essentiel.

b) Document complet

La référence des bases de données, des programmes informatiques, des monographies, des publications en série, des babillards électroniques, suit la règle générale :

Base de données, monographie, programme informatique

  • Delphes (en ligne), Paris, Chambre de commerce et d’industrie de Paris, Direction de l’information économique, 1980-    . Mis à jour chaque semaine.
  • GIFT : grammaire informatisée du français au travail, réalisé par Formation linguistique Canada, Commission de la fonction publique, Ottawa, Groupe Communication Canada, 1994. Didacticiel d’apprentissage du français langue seconde. Trois disquettes, 3 1/2 po, 720 Ko. Configuration minimale : ordinateur compatible IBM, 640 Ko de mémoire vive, DOS 3.3, écran CGA ou à haute résolution. Requiert un clavier canadien-français.
  • Kirk-Othmer. Encyclopedia of Chemical Technology (en ligne), 3e éd., New York, John Wiley, 1984 (réf. 3 janvier 1990). Offert par DIALOG, Palo Alto (Calif.).
  • Axworthy, Glen. Where in the World is Carmen Sandiego? (disque), version pour IBM/Tandy, San Rafael (Calif.), Borderbund Software, 1985, série « Exploration ». 1 disque, 5 1/4 po.
  • Carroll, Lewis. Alice’s Adventures in Wonderland (en ligne), Texinfo éd. 2.1, Dortmund (All.), WindSpiel, nov. 1994 (consulté le 10-2-1995). Sur Internet : <URL:http//www.germany.eu.net/books/carroll/alice.html>.
  • Brisson, Dominique, et Natalie Coural. Le Louvre, peintures et palais (CD-ROM), réalisé par Index+, Paris, Montparnasse Multimédia et Réunion des musées nationaux, 1995, « J’imagine le Monde ». Configuration minimale : Mac LCIII, 3,5 Mo de mémoire vive; PC 386, 8 Mo de mémoire vive, Windows 3.1, écran 256 couleurs.
  • Le visuel : dictionnaire multimédia trilingue (CD-ROM), Montréal, Québec/Amérique International, 1996. Publié en Europe par Havas édition électronique et aux États-Unis par MacMillan Digital. Configuration : hybride PC 486, 5 Mo de mémoire vive, Windows 95; Mac 68030, système 7.5, 5 Mo de mémoire vive, 256 couleurs.
  • Larousse multimédia encyclopédique (CD-ROM), Paris, Larousse, 1995. 1 disque. 1 manuel d’utilisation. Configuration : ordinateur compatible PC 486, 4 Mo de mémoire vive, Windows 3.1, lecteur de CD-ROM double vitesse, carte de son, écran VGA, carte vidéo 256 couleurs.
  • Dictionnaire Hachette multimédia (CD-ROM), réalisé par ISG Productions et Hachette Livres, Paris, Production Matra-Hachette Multimedia, 1995.
  • L’histoire du Canada (disque optique compact), réalisé par l’Office national du film, le Réseau canadien d’information sur le patrimoine et le Musée canadien des civilisations, Ottawa, Office national du film, 1994. 1 disque, 4 3/4 po. 1 dictionnaire du chiffre. Configuration minimale : ordinateur compatible IBM 386DX (25MHz), 4 Mo de mémoire vive, minimum de 2 Mo inutilisés sur le disque dur, MS-DOS 3.3, Windows 3.1, carte VGA ou SVGA et écran couleur, souris compatible Microsoft.

Publication en série

  • Profile Canada (CD-ROM), Toronto, Micromedia, 1993- , « The Canadian Connection ». Accompagné d’un guide de l’utilisateur. Configuration : ordinateur compatible IBM, 490 Ko de mémoire vive, DOS 3.3, 2 Mo inutilisés sur le disque dur, lecteur de CD-ROM (norme MPC). Trimestriel.

Babillard électronique, forum de discussion

  • PACS-L (Public Access Computer System Forum) (en ligne), Houston (Texas), University of Houston Libraries, juin 1989-   . Internet : <listserv@uhupvml.uh.edu.>.
  • Parker, Elliott. « Re : Citing Electronic Documents », dans PACS-L (Public Access Computer System Forum) (en ligne), Houston (Texas), University of Houston Libraries, 24 novembre 1989, 13 h 29 HNC (consulté 1-1-1995, 16 h 15 HNE). 4 écrans. Internet : <URL:telnet://brsuser@a.cni.org>.

c) Partie d’un document

La règle est bien sûr d’indiquer le titre de la partie. On l’encadre de guillemets. On mentionne aussi, s’il y a lieu, sa numérotation et son emplacement dans le document hôte. La présentation de la notice varie selon qu’il s’agit d’une simple section du document, d’une contribution ou d’un article :

Chapitre ou section

  • World Factbook (CD-ROM), Washington (D.C.), Central Intelligence Agency, 1990, « Spain Vital Statistics ». ID Number : CI WOFACT 1106.
  • Carroll, Lewis. Alice’s Adventures in Wonderland (en ligne), Texinfo éd. 2.1, Dortmund (All.), WindSpiel, nov. 1994 (consulté le 10-2-1995), chapitre VII, « A Mad Tea-Party ». Sur Internet : <URL:http//www.germany.eu.net/books/carroll/alice.html#SEC13>.

Contribution

  • McConnell, W. H. « Constitutional History », dans The Canadian Encyclopedia (CD-ROM), version Macintosh 1.1, Toronto, McClelland  Stewart, 1993.

Article d’une publication en série

  • Price-Wilkin, John. « Using the World-Wide Web to Deliver Complex Electronic Documents: Implications for Libraries », The Public-Access Computer Systems Review (en ligne), 1994, vol. 5,  3 (consulté le 28 juillet 1994), p. 5-21.
  • Nan, Stone. « The Globalization of Europe », Harvard Business Review (en ligne), mai-juin 1989 (réf. 3-9-1990). Offert par BRS Information Technologies, McLean (Virginie).

d) Courrier électronique

Lorsqu’on donne la référence d’un message électronique, on peut considérer le destinataire comme un auteur secondaire (voir 12.1.5 Auteur secondaire) :

  • Bégin, Pierre. Annonces (courrier électronique), message envoyé à Marie-Pier Nepveu, 16 mars 1996 (consulté le 4-4-1996).

12.4.11 Film ou vidéo

La référence est établie au titre de l’œuvre; le réalisateur est considéré comme un auteur secondaire (voir 12.1.5 Auteur secondaire), et son nom apparaît donc après le titre. En général, on insère une mention telle que « film cinématographique » ou « enregistrement vidéo » entre parenthèses après le titre.

Les personnes et les collectivités qui ont participé à la réalisation de l’œuvre sont — comme le réalisateur — des auteurs secondaires, et leur nom est inscrit après le titre. Le nom du producteur ou de la société réalisatrice apparaît dans l’adresse bibliographique. On indique ensuite le nombre d’unités matérielles, le genre de document, la durée de la projection exprimée en minutes et la largeur du support (voir 12.1.10 Notes). On trouve ces détails sur l’étiquette de l’enregistrement ou dans le générique :

  • L’entrevue d’emploi : stratégies et tactiques (enregistrement vidéo), réalisé par l’Office national du film et par Emploi et Immigration Canada, Ottawa, Office national du film, 1984. 1 vidéocassette, 5 min, 1/2 po.
  • Complexe Grande Baleine (film), Montréal, Hydro-Québec, 1981. 1 bobine, 24 min, 16 mm. Offert aussi sur vidéocassette, 3/4 po et 1/2 po.

Les noms des personnes qui font partie de la distribution peuvent être énumérés, si on le juge nécessaire, à la fin de la notice (voir 12.1.10 Notes). On peut aussi à cet endroit fournir des renseignements sur les titres parallèles du document, la version sous-titrée ou codée pour malentendants, l’adresse du distributeur, les formats offerts, etc. :

  • Mon oncle Antoine, réalisation de Claude Jutra, scénario de Clément Perron, images de Michel Brault, Montréal, Office national du film, 1971. 4 bobines de films, 110 min, 16 mm. Distribution : Jean Duceppe, Olivette Thibault, Claude Jutra, Hélène Loiselle, Lionel Villeneuve, Monique Mercure, Jacques Gagnon, Lyne Champagne. Couleurs. Offert également en 35 mm et en vidéocassette.