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Juridictionnaire

après que

La locution après que se construit avec l’indicatif, ou avec le conditionnel dans le cas d’un fait éventuel, car l’action que la locution introduit étant un fait passé, donc connu, certain, l’indicatif s’avère logique. « Le procès ne pourra commencer qu’après que les membres du jury auront été choisis. »

On constate toutefois une forte tendance critiquée à construire après que avec le subjonctif par analogie avec la conjonction avant que, laquelle, introduisant un fait supposé, un acte projeté, donc un fait incertain, commande le subjonctif. En dépit de cette tendance, le subjonctif devrait être évité après la locution après que. « Le juge suspendit la séance après que l’avocat de la défense [eût terminé] (= eut terminé) son contre-interrogatoire. » (Voir le Hanse au sujet de cette locution temporelle.)

Éviter l’erreur qui consiste à confondre le passé antérieur du verbe avoir (eut) et le plus-que-parfait du subjonctif du même verbe (eût). Puisque le verbe qui suit après que doit se mettre à l’indicatif, il ne faut pas mettre d’accent : « Après que le juge eut prononcé le jugement, les parties quittèrent la salle d’audience. »