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Juridictionnaire

avouer 1

  1. Il convient d’employer ce verbe au lieu du verbe [confesser] sous l’influence de l’anglais "to confess". En dehors du contexte particulier de la confession en droit pénal canadien, soit celui de l’aveu 2 fait à une personne placée en situation d’autorité, confesser n’appartient plus aujourd’hui au langage juridique français. Même en matière pénale, à la différence du concept de confession, on dira avouer 2 : « L’accusé a avoué son crime aux policiers. »
  2. En procédure civile, on dit admettre un fait, même si le substantif anglais correspondant, "admission", est, en français, un aveu.
  3. Avouer s’emploie absolument au sens de faire des aveux : « Pressé de questions, le prévenu a fini par tout avouer. » « L’avocat lui a fait comprendre qu’il serait préférable d’avouer. »
  4. Avouer qqn ne se dit qu’en langage juridique dans la locution avouer un enfant (on dit aussi avouer un enfant pour fils, pour fille, pour sa sœur(…)).

    Avouer qqch., au sens de s’en reconnaître l’auteur, s’emploie dans la locution avouer un écrit, un ouvrage, une oeuvre.

  5. Le verbe avouer s’emploie à la forme pronominale. S’avouer est alors suivi d’un adjectif (s’avouer coupable de meurtre), ou d’un substantif (s’avouer le meurtrier, le responsable).