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Juridictionnaire

col

Au Canada, on appelle col blanc en droit du travail l’employé de bureau ou de magasin ("white-collar worker") par opposition à l’ouvrier ou au travailleur manuel, col bleu ("blue-collar worker"). Des cols blancs syndiqués. Des cols bleus qualifiés.

Au singulier, ces locutions désignent la personne, au pluriel, elles renvoient à la catégorie à laquelle elle appartient.

Certains dictionnaires mettent le trait d’union (qui vient de l’anglais), considérant ces mots comme des unités de sens. Dans l’usage actuel, le trait d’union ne s’est pas encore imposé définitivement, aussi la prudence impose-t-elle de l’omettre.

La locution substantive col blanc est un terme générique qui sert à désigner les employés de bureau, les techniciens, les cadres. Ces travailleurs forment diverses sous-catégories. On les appelle aussi, selon les contextes, bureaucrates, travailleurs intellectuels, personnel de bureau. Le terme col bleu est générique lui aussi; il désigne les travailleurs affectés généralement à la production, à l’entretien; on dit aussi travailleurs de production, ouvriers, salariés, employés hors bureau, personnel d’exécution. La terminologie de remplacement est pour le moins hésitante et flottante.

Le terme col d’acier ("steel-collar worker") est un néologisme, comme l’est col rose ("pink-collar worker"), qui désigne génériquement et sans pécher par sexisme des femmes salariées affectées au travail de bureau ou d’entretien.